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Commentaire de Aldous

sur DSK et la presse, la peur du vide


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Aldous Aldous 18 mai 2011 10:33

Le plus gros bidonnage de éditorialistes aux ordres n’est pas de présenter DSK comme un personnage respectable mais de présenter le FMI comme le sauver des peuples.

Le FMI est l’ouvre-boite des multinationales prédaterices.

Partout où il a sévi, il a imposé l’ouverture au libre marché, la chute des protections économiques, la braderie des ressources nationales aux multinationales, la disparition des services publics et sociaux, l’expropriation des paysans, l’abandon des politiques d’autonomie alimentaire et l’endettement systématique des l’état à des niveaux tels que l’impôt est collecté au profit principal des usuriers.

Ce néocolonialisme a sévi pendant des années au tiers monde, ruinant l’équilibre fragile des malheureux pays du tiers monde qui s’y sont fait piéger, à l’image du Ghana, passé du rang de pays africain modèle à celui de pays de famine récurrente.

L’appétit venant en mangeant, le FMI a alors applique mainetant ses méthodes voraces aux pays développés, préalablement flingués par les Tueurs Economiques qui les ont sur-endettés.

La Grèce est la première victime de cette ignominie, mais elle ne sera pas la seule car les pays vendus par leurs élites au loups du néolibéralisme se bousculent au portillon.

Et la France n’est pas loin de la pole position pour la zone Euro.

Avoir couvert les crimes économiques du FMI en le faisant passer pour une institution favorable aux peuples est la plus grosse trahison jamais perpétrée par notre classe journalistique.

promouvoir le parrain de cette mafia économique à la tête de la République n’est que la cerise sur le gâteau.

Mais depuis que les exaction des ces criminels en col blanc ne concernent plus seulement l’afrique, les gens commencent à être interpelés par les images d’émeutes dans les rues d’Athènes et Londres, lesquelles seront bientôt suivies par des images semblables à Porto, Madrid et Rome.

La farce commence à se voir.


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