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Commentaire de Imhotep

sur Le FMI, ou les incohérences de l'UMP et du PS


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Imhotep Imhotep 26 mai 2011 16:50

Ceci pour la justice (Europe1) et qui sent le roussi pour la marquise : 

La situation se complique pour la candidate au FMI. La Cour de discipline budgétaire et financière de la Cour des comptes a décidé mercredi de lancer des poursuites contre les deux hauts fonctionnaires qui ont réglé l’arbitrage de l’affaire Tapie sous la houlette de Christine Lagarde à Bercy.

Cet arbitrage, tranché en faveur de Bernard Tapie dans la vente litigieuse d’Adidas par le Crédit Lyonnais en 1993, avait coûté 285 millions d’euros à l’Etat.

Des irrégularités dans le dossier Tapie

C’est un tournant important car la justice financière pointe des irrégularités, voire des illégalités, qui ont notamment permis à Bernard Tapie d’encaisser 45 millions d’euros de préjudice moral. Le procureur dénonce « une information tronquée, un compromis incomplet et une loi contournée, soit des »présomptions d’irrégularités et d’actes illégaux commis lors du règlement du contentieux de l’affaire Adidas/Crédit lyonnais", écrit le site Mediapart.

Ce réquisitoire, prononcé par le procureur général de la Cour budgétaire et financière de la Cour des comptes, équivalent de la cour de justice pour les finances publiques, vise nommément Jean-François Rocchi, l’ancien président du Consortium de réalisation (CDR), et de Bernard Scemama, l’ancien président de l’Etablissement public de financement et de restructuration (EPFR).



Cela pour sa supposée compétence :
Mme Lagarde, au delà de sa possible implication dans l’affaire Tapie, est-elle la bonne candidate pour changer la donne ? Nous sommes sérieusement en droit d’en douter, ayant elle aussi fait preuve d’une certaine incapacité à anticiper la crise financière et les conséquences économiques qu’elle allait engendrer. Si son professionnalisme et sa compétence semblent faire aujourd’hui l’unanimité, un petit retour en arrière, en 2007-2008, nous ramène à la réalité, notamment lorsqu’elle a déclaré le 17 août 2007 : « Ce n’est pas un crash. [...] Nous assistons aujourd’hui à un ajustement, [...] une correction financière, certes brutale mais prévisible. » Puis le 18 décembre 2007 : « il est largement excessif de conclure que nous sommes à la veille d’une grande crise économique ». 

Le 10 février 2008, elle affirmait toujours : « nous ne prévoyons pas de récession dans le cas de l’Europe. » Faisant preuve d’un certain aveuglement face aux conséquences de la crise, elle affirmait peu après la chute de Lehman Brothers, le 16 septembre 2008 : « La crise aura des effets sur l’emploi et sur le chômage pour l’heure ni avérés ni chiffrables. » Puis dès le 20 septembre de la même année, alors que nous n’avions encore rien vu de ces conséquences immenses pour les citoyens européens, elle assurait : « la crise systémique est derrière nous. » 




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