Vos véritables dirigeants économiques et politiques sont déjà des machines : et du Décisionnel libre
Certaines recherches en psychologie 11
suggèrent que les idéologies reflètent les procédés des besoins et
désirs, contrairement à la pensée que les convictions politiques
dérivent toujours d’une réflexion indépendante et objective. En 200811,
une recherche a suggéré que les idéologies pourraient fonctionner comme
des éléments d’interprétation qui se répandent pour répondre aux
besoins de comprendre le monde, d’éviter l’angoisse existentielle et de
maintenir des relations d’estime entre les personnes. Les auteurs ont
conclu que de tels besoins pourraient conduire de façon disproportionnée
à l’adoption de systèmes de justification des visions du monde ( (en) system justification). ( voir l’étymologie d’idéologie )
Les psychologues ont découvert que des traits de personnalité ( (en) Personnality traits),
diverses particularités individuelles, besoins et croyances
idéologiques pourraient être liés. Par exemple, une méta-analyse de
Jost, Glaser, Kruglanski et Sulloway en 2003 a confronté 88 études
originaires de 12 pays différents, comportant plus de 22 000 sujets et a
trouvé que l’angoisse de la mort (présente dans le terrorisme dans les
médias, le marketing de la peur) ( (en) Terror management theory), les intransigeances/intolérance face à l’ambiguïté ( (en) Ambiguity tolerance), le manque d’ouverture aux nouvelles expériences(lack of openness to experience), le fait d’éviter l’incertitude(Aversion à l’incertitude), le besoin de se réduire à l’aspect cognitif (en) cognitive closure), le besoin d’une structure identitaire personnelle, et la crainte de perdre sa position ou son de soi estime personnelle, tous contribuent au degré de conservatisme politique 12 chez l’individu.
Selon les chercheurs, ces résultats montreraient que les conservateurs en politique mettent l’accent sur la résistance au changement et qu’ils sont mus par des besoins qui visent à réduire la peur et l’incertitude. Selon Robert Altemeyer((en))
ainsi que d’autres chercheurs, les individus conservateurs en politique
ont tendance à se placer très haut sur l’échelle d’autoritarisme de
droite.
- ( (en) Right-wing authoritarianism)
(RWA) : Échelle mesurant la soumission d’un individu aux autorités
établies, son agressivité contre les opposants des autorités établies et
son adhérence aux normes sociales. En dépit du terme « right-wing » (de
droite), il a été montré en URSS que des individus communistes
pouvaient donner des scores élevés13.
La psychologue Felicia Pratto et ses collègues ont obtenu des données soutenant l’idée qu’une grande Orientation vers la domination sociale est fortement liée à des visées politiques conservatrices.
Il est donc avéré que le conservatisme de droite ou de gauche, défini
par une politique et une idéologie rigide et fermée, risque de conduire
à choisir –souvent inconsciemment– une idéologie caractérisée par
l’autoritarisme (pouvant aller jusqu’au fascisme ou au totalitarisme),
et favorisant donc ses représentants.
En rapport dans le domaine psychologique et sociologique :
Early SJT research focused on compensatory stereotypes.
Experiments suggested that the widespread endorsement of stereotypes
such as « poor but happy » or « rich but miserable » exist to balance out
the gap between those of low and high socioeconomic status.[2] Later work suggested that these compensatory stereotypes are preferred by those on the left while people on the right
prefer non-complimentary stereotypes such as « poor and dishonest » or
« rich and honest », which rationalize inequality rather than compensate
for it.[3]
According to system justification theory, this motive is not unique
to members of dominant groups, who benefit the most from the current
regime ; it also affects the thoughts and behaviors of members of groups
who are seemingly incurring disadvantages by it (e.g., poor people,
racial/ethnic minorities). System justification theory therefore
accounts for counter-intuitive evidence that members of disadvantaged
groups often support the societal status quo (at least to some degree),
often at considerable cost to themselves and to fellow group members.[4]
System justification theory differs from the status quo bias in that it is predominately motivational rather than cognitive.
Generally, the status quo bias refers to a tendency to prefer the
default or established option when making choices. In contrast, system
justification posits that people need and want to see prevailing social
systems as fair and just. The motivational component of system
justification means that its effects are exacerbated when people are
under psychological threat or when they feel their outcomes are
especially dependent on the system that is being justified.[5]