« En 2010, PIMCO a réclamé la « nationalisation complète  » du système de financement des prêts hypothécaires, c’est-à-dire de Fannie Mae et Freddie Mac, qui étaient bourrés d’actifs pourris. »

Oui mais le F de Fanny et Freddie veut déja dire « Federal ». Ce sont déja des agences para-étatiques et leur nationalisation n’est qu’une question de « garantie » de paiement pour les créanciers de ces deux poubelles..

Et justement, Fanny et Freddy garantissaient les prêts pourris faits par les banques ! Sans ce mécanisme, les banques auraient été beaucoup plus regardantes et la crise beaucoup moins grave.

Quand aux actifs pourris, il y en a pour plusieurs années avant qu’ils soient épurés.

Après on peut regretter que les actionnaires des banques n’aient pas été « tondus » en organisant une nationalisation flash (sans indemnités) suivi d’une privatisation immédiate. Vu qu’ils étaient en faillite, cela aurait permis de sauver les banques sans créer d’aléas moral.

Et pour la même raison (ne pas créer d’aléas moral), il faut malheureusement laisser le processus des expulsions aller à son terme.

Dans un système capitaliste, il convient que les bonnes décisions soient récompensées (par de l’argent) et les mauvaises punies (par une perte de fric). Que ce soit des actionnaires ou des particuliers, il ne faut pas les sauver. L’avantage est qu’après cela, ils auront compris qu’il ne faut pas faire n’importe quoi. En l’occurence celui qui prend un prêt en donnant des faux documents est aussi coupable que la banque qui ne vérifient pas les faux documents et les deux méritent de se prendre une carotte dans le cul.

Et rappel, dans tous les cas, quelqu’un va payer, ce qui est fait est fait. Après il est vrai que beaucoup d’actionnaires des banques étaient les fonds de pension et que le gouv a eu peur de dire au vieux qu’ils allaient se mettre pour partie leur retraite dans le fion. Mais certains fonds étaient mieux gérés que d’autres et certains investisseurs plus prudent que d’autres.