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Commentaire de JL

sur La Grèce à la recherche de son destin : Assemblée constituante ?


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Francis, agnotologue JL 17 juin 2011 10:31

Péripate,

vous ne semblez pas maîtriser ce que vous dites : vous écrivez que la monnaie est un bien privé, puis dans le post suivant, pour dénier que la monnaie serait un bien collectif, vous affirmez avec une inconséquence stupéfiante qu’il n’y a pas d’opposition entre un bien privé et un bien collectif.

Pour le reste, on sait bien ici que pour vous, la « main invisible » est le seul administrateur qui soit assurée de votre reconnaissance éternelle.


Pour ce qui concerne la souveraineté des peuples, je vous propose de lire cet aricle de Frédéric Lordon cité ci-dessous.

Qui a peur de la démondialisation ? 13 juin 2011, par Frédéric Lordon :

On y lit aussi, notamment :

" ... Est appelée peuple (ou nation, comme on voudra) la collectivité qui s’est posée comme souveraine.

Or cette position-assertion de souveraineté, c’est-à-dire le constat, à enregistrer comme tel, qu’une certaine communauté humaine se déclare maîtresse de son propre destin, est susceptible a priori de n’importe quel périmètre – et pas forcément de ceux-là seuls qui ont été légués par l’histoire sous la forme des « nations » présentes : soit le problème même d’un éventuel devenir politique européen. Evidemment, remis dans ces termes, le problème « souveraineté-peuple » ne fait que se déplacer, et pose alors la question des facteurs historiques qui peuvent déterminer une telle déclaration de souveraineté collective et sa circonscription originale. La réponse est : des choses en commun. Plus exactement des manières communes. Manières politiques bien sûr, de penser et de juger, d’envisager la vie matérielle collective notamment. Ce sont des manières communes qui rendent possible la déclaration d’un commun politique – d’une souveraineté.

Jusqu’où doivent aller ces partages pour conduire à une assertion de souveraineté collective qui fasse peuple viable ? Il n’y a pas de réponse théorique à cette question qui est décidée en situation par l’histoire. Du discord fracture assurément, et même profondément, les collectivités que nous nommons actuellement nations. Il faut croire qu’il n’est cependant pas assez profond pour les décomposer comme telles et qu’il est jugé appartenir encore au champ de ce qui peut être accommodé dans le cadre de leurs institutions politiques. Vient pourtant parfois la division de trop, le conflit irrémédiable qui rend impossible la coexistence des parties – et la nation se défait, à froid ou dans la guerre civile. La réponse à la question du commun requis ou des discords praticables est donc entièrement empirique et même tautologique : si la communauté « tient », c’est que le commun établi l’emporte sur les discords exprimés."


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