La situation paraît en voie de devenir si grave que le silence des
autorités nationales et internationales est véritablement inexplicable.
Inexplicable, pas tout-a-fait.
Incohérent avec la conception que le grand public se fait des postes de dirigeants de pays et de leurs responsabilités envers les populations par l’exercice de la transparence, oui, mais du point de vue du pouvoir, ce n’est guère étonnant. Pour le pouvoir, comme le disait très bien Guéant il y a deux ou trois ans, « la transparence, c’est le début de la dictature » (sous-entendu la dictature du peuple sur ses dirigeants).
Les pouvoirs sont dépassés, totalement, le seul pouvoir qui reste, c’est celui de maitriser la communication pour ne pas affoler les populations mondiales en les endormant et en les distrayant, un peu comme des parents qui doivent faire semblant que tout va bien devant leurs enfants quand le bateau coule et qu’ils vont tous à une mort certaine.
Donc, c’est ce qu’ils font : ils maitrisent la communication et on verra plus tard quand la merde sera là. Et ça marche, en grande partie.
De toute façon, y a pas grand chose à faire, fondamentalement, il n’y a plus qu’à subir Fukushima, puis les USA, si les inondations continuent...