• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de suumcuique

sur Les ingrédients d'une révolte vue de l'intérieur


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

suumcuique suumcuique 4 juillet 2011 17:17

Tous ensemble ?
N’y comptez surtout pas.
Il n’est pas question que ceux qui vivent à la spartiate par nature et font tout pour ne pas s’endetter auprès des banques éprouvent la moindre sympathie pour ceux - la majorité, l’écrasante majorité - qui cèdent aux sirènes du soi-disant progrès et aux sirènes de leurs instincts animaux en s’endettant lourdement auprès des banques pour se payer tous leurs petits caprices de soi-disant civilisés (portable(s), I-phone, vacances à la mer en été et à la montagne en hiver, etc.) et vivre ainsi au-dessus de leurs moyens pour imiter leur starlette préférée. En particulier, il n’est pas question que les patriotes éprouvent la moindre sympathie pour ceux qui, milliardaires apatrides ou smicards français humanitaires, contribuent à vider les caisses de l’État et à rayer la France de la carte en accueillant « toute la misère du monde ».

Comme le montre excellemment cette radiographie de la société tunisienne d’avant la « révolution du jasmin », les Tunisiens n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes et, de même, tous les peuples qui veulent vivre au-dessus de leurs moyens en empruntant exagérément auprès des banques ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes. On ne peut pas vivre constamment à crédit. Un jour ou l’autre, il y a un retour de la manivelle.

Ali a cédé aux caprices du « bon peuple », ou, plutôt, il a cédé à la volonté des banquiers, dont l’intérêt est de faire de tout citoyen un esclave en l’amenant à s’endetter auprès des banques. C’est pourquoi les seuls peuples qui pourront s’en sortir dans les années qui viennent seront ceux qui seront forcés de remettre leur destin dans les mains de dirigeants dignes de ce nom, de dirigeants qui font passer les intérêts nationaux largement avant ceux des banques, de dirigeants qui, par exemple, veilleront à ce qu’aucune famille de smicards ne puisse dépenser jusqu’à 30 pour cent de son salaire dans l’achat de forfaits de téléphone portable, comme c’est le cas actuellement ; de dirigeants qui mettront un terme à la décentralisation, décentralisation qui autorise n’importe quel petit despote local à jeter les impôts par la fenêtre en faisant construire une salle des fêtes, un gymnase, un musée, un palais des congrès, une salle de concert, une médiathèque, etc., y compris dans des villes de moins de 15 000 habitants !

Il est de plus en plus nécessaire de protéger le ’bon peuple" contre lui-même - contre ses démons, que les banques et leurs pantins politicards ont réveillés et déchaînés.


Voir ce commentaire dans son contexte


Derniers commentaires




Palmarès