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Commentaire de njama

sur Rougeole : l'obligation vaccinale est scientifiquement et politiquement indéfendable


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njama njama 9 juillet 2011 17:38

Le cas de la rougeole n’est peut-être qu’un cheval de Troie pour imposer ensuite autre chose ...

Mr Brotchi sort de son rôle ou il mélange ses fonctions (sénateur et neurochirurgien).
 Si la décision politique d’une vaccination « obligatoire » n’est juridiquement pas impossible, elle est parfaitement incompatible avec l’Éthique médicale.
 Le CCNE (Comité Consultatif national d’éthique) - qui n’est pas belge - s’est déjà très clairement prononcé dans son Avis 106 sur cette question, et affirme dans ses conclusions (page 19) :
« Le contexte, quel qu’il soit, ne peut modifier les valeurs éthiques ».

et de plus que « le refus de soin » (refuser la vaccination) est un Droit !
Au plan médical, un vaccin est-il seulement un « soin » ? c’est très discutable !

Il est donc impossible de passer outre le « consentement’ du patient, ce qui veut dire qu’une hypothétique vaccination obligatoire peut être refusée par qui le veut. Suffit de dire NON !
Au moins l’Éthique médicale nous protège de ce genre de totalitarisme.

Au plan de la politique de santé (quel que soit le pays), ce qui est hautement contestable c’est de vouloir appliquer une politique utilitariste ...

Michel Foucault avait développé ces concepts sous les termes de bio-politique et de bio-pouvoir.
Si ça peut donner une piste de réflexion ...
 » Au côté du disciplinaire, Foucault décrit une nouvelle forme de pouvoir qui ne prend plus pour objet les corps mais la vie elle-même. Il construit ces notions de biopolitique (le biopolitique en 1974 et la biopolitique en 1979) et de biopouvoir (1976) en référence à la médicalisation de la société. Cette médicalisation se définit par la prise en compte généralisée du « risque médical ». Se dissémine (hors des champs purement médicaux) la nécessité de prévenir des risques éventuels. Se développe le contrôle par précaution.
 
Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, sont apparues des « technologies qui ne visent pas les individus en tant qu’individus, mais qui visent au contraire la population. [...] La découverte de la population est, en même temps que la découverte de l’individu et du corps dressable, l’autre noyau technologique autour duquel les procédés de l’Occident se sont transformés. On a inventé à ce moment là ce que j’appellerai, par opposition à l’anatomo-politique [...], la biopolitique »
Foucault, 1994, « les mailles du pouvoir » ...

ou ici PDF (1 seule page)

Ne reste plus qu’à répondre à ce bio-pouvoir par une bio-résistance ... en manifestant d’emblée une opposition argumentée à cette bio-politique qui s’apparente plus par ses dogmatismes à de la religion qu’à de la science.


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