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Commentaire de easy

sur Comment en sommes-nous arrivés là ?


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easy easy 10 août 2011 10:26

Vous avez fait le plein d’études.
Mais réfléchir c’est digérer ce qu’on a appris à l’école et dans la vie puis produire une nouvelle pensée. Ce n’est pas répéter.


Puisque vous avez fait de la philo, vous pourriez par exemple, travailler (effectuer une cuisine intellectuelle) pour montrer, éventuellement, le rapport entre capitalisme et privilégisme.

Le capitalisme n’est (peut-être, à vous d’y réfléchir) qu’un des moyens (en dehors de la guerre directe et banale) pour asseoir un privilège.

Si tel est le cas et si vous avez décidé de vous attaquer au capitalisme, alors vous devriez d’abord réfléchir au privilégisme qui est (peut-être, à vous d’y réfléchir) le véritable nerf, la véritable pulsion de certains, voire de tous, échoués et faillis compris

Est-il naturel, bon, sain, ou au contraire délirant d’avoir une pulsion privilégiste ?


Imaginons qu’à la suite de réflexions approfondies, vous en veniez à conclure que le privilégisme (qui ne dit jamais son nom, qui ne se déclare jamais depuis la fin du colonialisme primaire) est une pulsion peut-être naturelle mais qui doit être refoulée comme un paquet d’autres pulsion (dont celle du communautarisme).
Il vous restera alors à dire pourquoi et comment récompenser ce refoulement.

Quelle récompense (vraiment personnelle) peut-on offrir ou proposer à ceux qui refouleront proprement leur pulsion privilégiste ?

Quelle félicité attend ceux qui, sans verser forcément vers le partagisme, renonceront à rechercher, à l’instar des plantes, la meilleure place au soleil ?

Voyez-vous, ce résultat (joie à renoncer à la meilleure place), se trouve directement par l’observation de certains d’entre nous qui offrent le spectacle d’individus heureux et joyeux alors qu’ils auront visiblement renoncé à dépasser les autres en se satisfaisant d’une position de cancre, voire de Diogène à la limite. (avec toute la problématique -sociale, religieuse- de la paresse à la clef)

Diogène, le soleil, la place au soleil, ne pas supporter l’ombre que nous font les autres ?
Cette question est à étudier de près. Car concernant le vrai Soleil, concernant cette véritable part de rayonnement solaire que chacun a envie d’avoir, elle est très rarement interdite ou empêchée (seuls les tôlards et quelques malades en souffrent) 

Alors, pourquoi parle-t-on de place au soleil, pourquoi cette métaphore posée comme nécessité vitale alors qu’en dehors de quelques cas d’ombre faite par des immeubles, chacun en dispose déjà de sa part de vrai Soleil ?
Que cache cet éventuel sophisme (Occidental) ?
Quel est donc cet autre soleil que tant de gens semblent réclamer comme nécessité vitale ?


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