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Commentaire de Laurent Pinsolle

sur Comprendre les enjeux de la dette publique


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Laurent Herblay Laurent Pinsolle 17 août 2011 22:04

@ Yvesduc


Plus qu’un mensonge, je crois surtout que le système monétaire actuel s’est créé petit à petit, par tâtonnements. Ce n’est pas une création ex nihilo. Les innovations sont venues des banques privées et l’Etat n’a que partiellement repris la main avec les banques centrales, mais pas totalement.

Après, on ne peut pas non plus créer autant de monnaie que l’on veut. Il y a un moment, une création monétaire excessive créé de l’inflation. Mais ce que nous découvrons depuis 20 ans, c’est que cette création monétaire excessive créé plutôt une inflation des actifs dans les pays développés du fait de la mondialisation commerciale qui pèse sur les prix des produits et sur les salaires... Du coup, en créant une inflation des actifs, et parce qu’elle aux mains des banques privées, elle profite de manière totalement disproportionnée à la finance.

A-J Holbecq a évoqué des possibilités de monétisation équivalentes à 2.5 ou 5% du PIB (50 ou 100 milliards tout de même), ce qui changerait radicalement la donne mais sans être excessivement inflationniste (si l’Etat contrôle la création monétaire par ailleurs).

En fait, les intérêts de la dette émise par la BCentrale reviennent à la BCentrale, dont l’actionnaire à 100% est l’Etat. Du coup, soit l’Etat paie des intérêts à la BC, qui lui sont rétrocédés comme actionnaire. Soit il n’en paie pas du tout... Mais dans tous les cas, pour la dette qui est avancée par la BC, c’est comme si l’Etat n’avait pas à payer d’intérêts (l’argent change juste de poches de l’Etat).

En 1973, le budget de l’Etat était positif, donc j’imagine qu’aucune mesure particulière n’a été prise.

En fait, ils avancent ces chiffres pour donner des ordres d’idée. Pratiquement, quand on examine les chiffres et les niveaux de monétisation qu’ils auraient impliqué année par année, on est sur des niveaux où, théoriquement, l’Etat aurait pu se contenter de monétisation pour se financer. Avant, nous avions beaucoup plus de croissance et un budget en excédent, donc la situation n’est malheureusement pas comparable.

Très juste sur l’endettement. Tous les études montrent que l’accroissement très rapide de la masse monétaire est allé de pair avec une très forte augmentation de l

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