• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de sdzdz

sur La primaire du parti socialiste


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

sdzdz 6 septembre 2011 10:46

Aucun des candidats n’a le profil... En fait aucun d’entre eux ne pense en stratège ! Sarkozy pas plus qu’eux d’ailleurs, il n’est qu’un tacticien très bien soutenu par quelques grands groupes contrôlant les médias.

Le plus grave pour la gauche, Sarkozy est bien l’héritier de Mitterrand... Son passage en force sur le Traité de Lisbonne n’est q’une déclinaison du passage en scélératesse de Mitterrand sur le traité de Maastricht. On a fait croire à un équilibre entre projets, or il n’y en avait aucun ! Le référendum était donc un véritable piège pour les Républicains, avec des conséquences non négligeables...

Le vote du Traité de Maastricht en 1992 :
-révision préalable de la constitution, le Conseil constitutionnel ne joue alors pas son rôle, Mitterrand (saltimbanque) par cette pirouette ne respecte pas sa fonction et ses attributions !
-refus du Conseil constitutionnel d’étudier le texte à partir du moment où il y a recours au référendum, alors que la forme rejoint le fond.
-passage à 51% et quelques voix (manipulation de Mitterrand par la révélation de sa maladie, seul Le Pen a dit la vérité là-dessus lors du dernier débat télévisé précédant le vote...
-30% d’abstentionnistes, ce qui donne Maastricht adopté par environ 35% des inscrits.
-une majorité exigible pourtant aux 3/5 auprès des parlementaires réunis en Congrès encore aujourd’hui, contre 50% au moment du vote, pourquoi cette distorsion, sur la base de quels principes ?
-On parle bien de la souveraineté du pays, ce qui signifie que fondamentalement, les modalités d’expression démocratique devaient impérativement être transposées concernant l’édification d’un projet à caractère supranational (largement dissimulé par Mitterrand, comme l’a confirmé R.Dumas) qui conduit en retour à la dissolution de l’Etat-nation France. La majorité élective ne pouvait être de 50% et quelques voix...
-aucune stratégie progressive de cession de pans entiers de souveraineté par les gouvernants ne peut être décorrélée de l’impulsion initiale, car il n’existe pas de politique du fait accompli dans la République française.
-J’attire votre attention sur le fait que concernant la souveraineté du pays, la République étant indivisible (article 1 de la constitution), le territoire et le peuple français ne le sont pas plus, divisibles ! Il s’agit là d’une approche stratégique de l’IRC cohérente avec l’esprit de nos institutions. Un projet européen ne peut dresser les Français les uns contre les autres ! Ce qui explique que les opposants soient répartis sur l’ensemble de l’éventail électoral face à la trahison des « élites », en fait comme pendant la seconde guerre mondiale.
-Sur un plan historique, la révocation de l’Edit de Nantes a ruiné le vivre-ensemble et conduit à une guerre civile : les rapports de force entre catholiques et protestants étaient globalement de 65% contre 35%. La sécurité du peuple français étant la mission première de l’Etat, on en déduit qu’aucune minorité aussi large ne peut donc être maltraitée a fortiori quand la minorité se révèle aujourd’hui être une majorité ! (cf Vote sur le TCE en 2005)

Avec le recul d’une analyse sur plan stratégique, puisque les articles 1 et 2 de la constitution sont encore de véritables gardes-fous, Maastricht n’a fondamentalement aucun caractère légal !

Seul un projet européen validé par une majorité de Français autrement plus importante (à 80%) préserve la paix civile, fondamentalement s
eul un système inter-gouvernemental est légitime en droit.

http://www.la-France-contre-la-crise.over-blog.com


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès