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Commentaire de Bovinus

sur La Police, avec nous !


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Bovinus Bovinus 24 septembre 2011 11:48

eric :
Surtout un fantastique trou noir du sens : ils passent complètement à côté du fait que toutes les spécificités de la société québecoise qu’ils regrettent étaient toutes liées à son très profond catholicisme....

C’est exact, mais moi, dans ce que je dis plus haut, je ne passe pas à côté ! Pour être tout à fait honnête avec vous, si j’étais croyant, j’appellerais à croire. C’est seulement parce que je ne le suis pas que j’admets que d’autres peuvent être dans mon cas, et par ailleurs, ne m’adjuge pas le droit de prosélytisme. En outre, je ne suis pas certain que ce soit absolument nécessaire ; en revanche, tout ce que la chrétienté nous a enseigné, nous devrions le chérir et nous comporter d’après cet enseignement, car c’est là notre héritage, notre culture et notre civilisation. Sans cela, nous ne sommes que des barbares, des bêtes, des rats.

Nos jeunes « indignés » finiront bien par y venir. Si j’y suis venu tout seul par les études, la lecture, la réflexion, et une envie sincère de comprendre ce qui ne va pas, ils peuvent y arriver également.

Par ailleurs, je reprends mon cas personnel, cette « simplicité volontaire » que je préconise, elle est dans mon cas du moins, réellement volontaire. Mon statut me permet de gagner beaucoup d’argent en m’expatriant (en me prostituant). Je l’ai déjà fait par le passé, et finalement, l’argent ne m’a pas apporté grand-chose. J’ai flambé un peu, mais pas trop, dépensé raisonnablement, partagé avec mes proches, et l’inflation et les crises se sont chargé du reste. À l’époque, je ne connaissais pas encore l’or et ne comprenais rien à l’économie, ni d’ailleurs à rien du tout. Pour ce qui me restait, j’ai suivi le conseil de Ben Franklin et me le suis « mis dans la tête » (je me suis payé des études, étant en dépit de tout conscient de ma propre ignorance). Et je ne regrette aucunement ce choix.

Je pourrais recommencer, et m’expatrier de nouveau, mais... à quoi bon ? Je regarde mes collègues, qui ne parlent que de cela, ne vivent que de cela, et je me dis tous les jours : quel troupeau d’imbéciles... Et c’est censé « représenter » la France, ça. Et une fois « rapatrié », ça se plaint de n’avoir pas assez de son salaire pour « vivre ». J’ai l’impression, à chaque fois que je m’y rends pour gagner mon pain, d’entrer dans une porcherie.

Ce qui me fait penser à la chanson éponyme de Bérurier Noir.


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