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Commentaire de eric

sur La grogne au tableau noir


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eric 30 septembre 2011 03:58

C’est pas Moscou ou la Russie qui sont des phares du progrès, c’est la France qui s’enfonce dans les classements. J’ai pris la Russie parce que je connais, mais les résultats PISA laissent penser que d’autres pays doivent également avoir des méthodes pédagogiques qui fonctionnent mieux.
Les campagnes ? C’est un peu comme en France, mieux vaut être dans un lycée prestigieux du centre ville que dans un CES rural, mais, cela n’est pas fondamentalement lié au pays.
 Depuis 25 ou 30 ans, les parents font de la figuration dans des grandes messes sans conséquences, genre conseils de classe ou accompagnement de sorties.
Les parents sont par définition des pédagogues, là ou les enseignants sont souvent des didacticiens. Vous semblez complètement négliger le fait que n’importe quel parent a en gros une douzaine d’année d’expérience de l’école et la connait de l’intèrieur.

La ou on atteint la schizophrénie maximum, c’est que beaucoup de ces profs sont par ailleurs des militants, adeptes de la « participatude », et qui pensent que les ouvriers doivent donner des conseils à leurs patrons, les clients à leurs banquiers, et eux même à tous le monde, mais que les parents n’ont évidemment pas le niveau pour s’intéresser à l’avenir de leurs enfants...Ils veulent tout changer, sauf l’école...

Je suis sur que vous même, vous souvenez encore des 5 ou 6 profs remarquables qui ont marqué votre scolarité et avec lesquels apprendre était un plaisir, mais également des autres....

Dans les boîtes privées, au contraire, on passe son temps à se demander ce que pense l’extérieur : les clients, les partenaires, les consultants. On comprend que l’enrichissement vient justement de l’extérieur.

Bien sur que tous les parents responsables éduquent leurs enfants eux même et participent à leur instruction.
Mais ici aussi, votre réaction est typique de celle du monde enseignant, complètement écorché vif, qui refuse toute discussion, pour ne pas parler même de critique : « si vous ’êtes pas content, débrouillez vous tous seul » « A prendre ou à laisser ! Sauf que, c’est notre argent, nos impôts, notre école et surtout nos enfants.

Vous parlez du SNI, moi je me souviens de la réforme Haby. Les syndicats se sont opposés à la réforme, avant qu’elle ne soit connue, sur le thème, on ne réformera pas l’école avant d’avoir changé la société.....c’était peut être Mexandeau, je ne sais plus. On a vu le résultat par la suite.

Tient, pour l’anecdote, quand j’étais consultant auprès de l’académie de Lille, , formation continue, je les ai vu refuser d’organiser des formation de maçon, parce que l’objectif académique était pas de formateurs en dessous de bac plus deux ou trois et qu’il n’ont pas trouvé de poseurs de briques assez diplômés pour assurer les cours....Bref, leurs problèmes étaient plus important que ceux des »formés« .
Idem un article récent d’AV sur »l’école durable«  ! Au moins 20% des gosses sortent sans rien, et les profs se demandent comment leur bourrer le crâne d’écologie politique, pas comment faire qu’ils sachent tous lire et écrire.

Si le corps enseignant et ses organisations représentatives ne s’impliquent pas dans une réforme de notre école de façon positive et en collaboration avec tous les »acteurs", la réforme se passera en dehors de l’école, notamment par le développement du privé. Quand les citoyens n’ont pas le droit de s’expirmer, ils votent avec leurs pieds.


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