• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de sleeping-zombie

sur Le déni de la violence sexuelle en chiffres


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

sleeping-zombie 3 octobre 2011 15:12

Bonjour

J’avoue n’avoir eu qu’une lecture en diagonale, principalement à cause du titre qui m’a tout de suite fait demander « comment mesurer l’immesurable ? »

Dès la 1ere phrase : on estime que 10% des victimes portent plainte. Mais comment alors a-t-on connaissance des 90% qui restent ? Elles se sont inscrites au bureau du je-porte-plainte-mais-en-fait-non ?

Plus sérieusement, puisque cet article parle principalement d’effectifs, il y a un paramètre que l’auteur a l’air d’avoir oublié, c’est que l’équation simple 1délit=1victime=1coupable est tout simplement fausse, vu que la même personne peut commettre plusieurs délits.
Un exemple tout bête : si un type commet 10 agressions sexuelles, mais que seule 1 victime porte plainte, ça suffit pour déclencher la procédure judiciaire qui l’enverra en prison. Si toutes portaient plainte, on aurait pas le raz-de-marée de surpopulation carcérale qui est évoqué, puisque le condamné n’occuperait toujours qu’une seule cellule.

Ainsi, ce genre d’arithmétique simpliste :
Jusque ici, le taux de condamnation a été laissé à 25% des plaintes déposées. Les chiffres obtenus ci-dessus devraient encore être multipliés par 2 si 50% des plaintes aboutissaient à une condamnation, par 3 si c’était le cas pour 75% d’entre elles, etc.
... est tout simplement invalide.

Ce qui nous ramène encore à la plus simple des question : comment mesurer l’immesurable ?


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès