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Commentaire de Gaspard Delanuit

sur C'est l'histoire d'une gifle…


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Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 5 octobre 2011 14:34

Il y a gifle et gifle. 

Si on commence à l’admettre comme une pratique banale, alors les policiers pourront aussi vous en foutre plein la gueule en toute impunité sous prétexte qu’une bonne baffe ne fait pas de mal et que vous l’avez cherchée en parlant trop fort. Ou placer la limite ? 

Sur le principe, ce maire n’aurait pas du gifler ce jeune con. Un prof non plus ne doit pas gifler son élève. Ni un père son enfant. 

MAIS il y a des cas singuliers, des situations d’exception qu’il faut reconnaître comme telles. Et je pense que l’on peut dire cela de toute violence. Un coup de poing dans la gueule ne peut pas être une pratique légalisée, mais dans certains cas très exceptionnels il se peut que ce soit la seule solution ou la plus efficace. 

La question cruciale est : de quelle manière la violence peut-elle stopper la violence plutôt que provoquer une montée de la violence et l’enfermement dans un cercle vicieux ? Il n’y a pas de réponse facile et définitive à cette question. Il faut y répondre au cas par cas.

Dans le cas présent, le fait que les choses aillent si loin est l’indice d’une société en décomposition. Dans un village, le bon sens des habitants, de l’entourage du maire et de la famille du jeune devrait suffire pour calmer ce débordement. Mais quand le bon sens et le lien social sont absents, alors on entre dans les méandres d’une administration qui ne pourra jamais remplacer une saine communauté d’intelligence locale. 

Ce maire est probablement un brave homme et pas un « cogneur » incontrôlable. De son côté, le jeune a le sentiment d’avoir été humilié par cette baffe. Et si chacun adoptait le point de vue de l’autre ? 



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