• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de doctorix

sur DSK-Banon : la justice dénaturée


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

doctorix, complotiste doctorix 17 octobre 2011 16:16

Mon premier rapport amoureux a été le résultat d’une agression sexuelle.
Peut-être même bien d’une tentative de viol.
A bien réfléchir, je crois bien qu’il ne s’agissait ni plus ni moins que d’un viol.
Un assaut fougueux à la limite de la barbarie.
Je le confesse.
Mais c’était moi la « victime », et, finalement, je n’ai pas trouvé la chose déplaisante, j’en garde même un souvenir délicieux.
Il ne me serait pas venu à l’idée de porter plainte.
Depuis, j’ai bien été personnellement coupable d’une bonne trentaine d’agressions sexuelles, peut-être plus.
Les unes se sont terminées par un baiser, parfois bien davantage, mais ça ne vous regarde pas. Et même deux fois par un mariage. Avec cinq enfants à la clé. On m’a dit que c’était ainsi que l’espèce se perpétuait.
Les autres sont restées au stade d’agression sexuelle telle qu’elle est définie par ce juge.
Finalement, il faut comprendre que si un baiser donné est un conte de fée, un baiser refusé est une agression sexuelle.
Mes victimes n’ayant rien à gagner financièrement, ni un livre à vendre, ni une commande d’État à assumer, je suppose que c’est la raison pour laquelle je n’ai pas fait de prison. Mais, bon sang, je me rends compte maintenant à quel point j’ai vécu dangereusement...
Si c’était à refaire ? Je serais moins timide, et j’agresserais plus souvent.
Parce que plus je vieillis et plus rares sont les occasions.
D’ailleurs, quand on est anonyme, on risque plus une baffe que la cour d’assise.
Mais quand on est célèbre, même le recours aux professionnelles est dangereux, car on devient une cible facile pour les services secrets et autres agences de chantage. Sans compter les femmes vénales et autres maitresses-chanteuses.
J’ai enfin compris pourquoi nos hommes politiques n’ont pas de couilles : leur usage est par trop dangereux. Ils ont du se les couper pour survivre. Et c’est tant mieux : il n’est pas prouvé que la perpétuation de cette espèce soit une si bonne chose.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès