• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Patrick Samba

sur Dimanche nous serons 7 milliards, et alors ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Patrick Samba Patrick Samba 27 octobre 2011 15:27

Bonjour,

je ne suis pas penché suffisamment longuement sur la notion d’ambiguïté pour me faire une opinion solide sur la nature profonde de sa dimension : est-elle profondément perverse ou peut-elle réellement avoir des vertus conciliantes, médiatrices ?
Malgré l’absence de cette indispensable réflexion approfondie, je vais néanmoins m’autoriser un commentaire.

Quand je lis le mot « surpopulation » , même accompagné du mot « dénatalité », j’ai la furieuse envie, encore contrôlée c’est une chance, de sortir mon révolver (que je ne possède pas, si ça peut rassurer. Bref je métaphorise).
Contrairement au concept d’ambiguïté, la définition du mot « surpopulation » n’en détient pas, d’ambiguïté. Il signifie clairement qu’une population est TROP nombreuse, et pas seulement nombreuse. Avec ce que ce « trop » peut suggérer de solution radicale. Qui n’est pas celle que vous préconisez, je vous le concède, puisque, comme je l’ai déjà souligné, votre texte fait apparaitre le mot « dénatalité ». Néanmoins, et malgré la présence de ce dernier mot, je trouve votre texte ambigu. Ou du moins contenant bien trop d’ambiguïté.

Et je pense que cela est lié à l’emploi du mot « surpopulation » dont vous ne faites pas la critique, et qui vous pollue. Et je vous le reproche. Si encore vous utilisiez le mot « surpeuplement » qui, comme « peuplement », définit un processus et non un état , contrairement à « population », et « surpopulation ».
.
Et encore... Car pour éviter au maximum l’ambiguité il faudrait parler de « surnatalité », et s’en tenir à ce mot, me semble-t-il.

Et pour conclure, effectivement « dimanche nous serons 7 milliards, et alors ? ».

Bien cordialement.



P.S : pour rédiger ce commentaire j’ai lu votre article "(Redevenez) humains [moi je n’aurais pas mis d’ « s » , mais bon...], respectez les animaux", que je n’avais pas lu. Vous y affirmez dès la première ligne que le chat avait été crucifié VIVANT. Et aucun commentaire ne vous l’a reproché. Et c’est pourquoi la métaphore du révolver m’a traversé l’esprit... je trouve que sur des sujets sensibles, et pouvant heurter la sensibilité (on ne peut qu’en être convaincu à la lecture de nombre de réactions horrifiées), on devrait toujours faire preuve de sensibilité, c’est-à-dire au minimum de précaution. Et donc au minimum se déprendre de toute ambiguïté. Me semble-t-il.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès