Frida, je pense que vous êtes de bonne volonté mais complètement conditionnée par le dirigisme. C’est dommage.
Est-ce que vous vous rendez compte de ce que vous êtes amenée à écrire (avec une certaine honnêteté) :
expliquez moi comment on peut combattre « l’obligation » ?
Mais c’est justement à cela qu’il faut répondre ! Il est effectivement autrement plus courageux, responsable et difficile de combattre les obligations que d’interdire leur objet.
Comment combattre les hommes qui obligent leurs femmes à faire la vaisselle, le ménage, et à rester à la maison ? En interdisant les éponges et les aspirateurs ? Non, tout le monde en conviendra, c’est en éduquant et en facilitant le divorce, que l’on peut y arriver. C’est long, difficile mais c’est la SEULE manière de faire.
Lorsque vous écrivez :combattre l’obligation n’a tout simplement pas de sens, et s’il y en a un, c’est purement et simplement la terreur.
La phrase est assez étonnante. Combattre les obligations imposées par la force c’est la terreur ? Condamner un homme parce qu’il a obligé un autre homme par la force ou l’intimidation à faire quelque chose contre son gré, c’est de la terreur ? Pourchasser les racketteurs c’est de la terreur ?
Combattre l’oppression qu’un peuple exerce sur un autre c’est de la terreur ?
Les recettes miracles des dirigistes ne marchent jamais. Elles produisent toujours le contraire de l’effet recherché, que ce soit dans les domaines économiques ou sociaux.