Ha voila, au moins un borgne dans ce pays d’aveugle !
Vous nous changez des autres néo-financiers en herbe formés à l’école
Youtube par les cours improvisés de Chouard, Grignon, Jorion,
Zeitgeist,... sans aucune référence en théorie monétaire élémentaire.
Et merci aussi de nous avoir dispensé de l’éternel rappel sur le système
de réserve fractionnaire. Cependant, il vous manque de faire référence
au processus de VALORISATION Monétaire car une dette de 500$, 500€, 500£ ou 500¥ est totalement différente en terme de pouvoir d’achat.
Maintenant, il faut comprendre qu’avant la loi 1973, il était plus
contraignant pour l’état d’emprunter directement à la Banque de France
car cela créait automatiquement la dévalorisation de la monnaie et donc
entrainait l’inflation. Pour quelle raison ? C’est parce que les
économiques occidentales s’étaient affranchies de la contrepartie or.
Avec une contrepartie or, l’état pouvait effectivement emprunter
directement à la banque centrale de France à la limite de la
contrepartie détenue. Cela veut dire que l’argent émis sans
contrepartie correspondait à la production de richesse du pays.
Vu que ce n’était plus possible d’emprunter sans conséquence sur la
valeur de la monnaie, pour contourner cela, il avait été décidé de
valoriser la monnaie par l’économie ; donc, il revenait au marché, par
l’intermédiaire des banques privées, de prêter l’argent à l’état
moyennant un intérêt. Certain ont de la peine à comprendre ce processus et ils ne vont d’ailleurs pas tarder à réagir.
Pour le cas de USA, c’est différent car, ils ont réussi à imposer la valeur de leur $ par leur puissance.
Pour le Japon, ils ont presque 200% du PIB car leur dette est principalement détenue par leurs ménages.
Pour la Suisse, ils n’ont pas de réels déficits vu que 30% des
fonds off-shore sont dans leur pays et leur banque centrale possèdent
beaucoup de réserves.
Enfin, il vous manquerait aussi de comprendre que la proposition de
Marine le Pen et tous les autres souverainistes est absurde. Car aucun
ne propose une rigueur amenant au retour à l’équilibre. Leur malhonnête
populiste fait croire aux populations crédules qu’il faudrait encore et
encore continuer à s’endetter à un taux préférentiel. Le jour où on
décide d’un retour à la l’équilibre, les gouvernements seront contraints
de supprimer les niches fiscales.