• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de sobriquet

sur Je m'appelle Marc Viot et je suis écorésistant


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

sobriquet 16 novembre 2011 00:49

Je n’adhère pas au terme de « dictature écologique » que vous proposez. D’abord, bien sûr, parce qu’elle n’est vraiment pas sexy :)

Mais surtout parce que cette « dictature écologique » existe déjà et est déjà sous-jacente à notre existence. Elle est simplement moins visible que des contingences plus familières et médiatiques, telles que la finance, la politique, l’emploi, ces éléments mineurs étant pourtant totalement tributaires de l’équilibre écologique.

Si je vous suis bien, vous proposez que nos décisions soient « génétiquement » modulées par les contraintes environnementales. C’est bien légitime. Cela est déjà mise en œuvre sous d’autres formes ailleurs : dans les domaines où le savoir scientifique ou la rigueur technique prédominent : on n’y fait pas abstraction des lois physiques pour des raisons financières ou politiques. (Éventuellement, le cloisonnement disciplinaire et la sous-division des projets peut faire abstraction de certaines contraintes, mais il s’agit plus d’un problème d’organisation que d’un problème d’approche.)

En conséquence, n’êtes vous pas juste en train de rebaptiser une habitude qui manque certainement chez nos décideurs, et parfois aussi chez nos chercheurs : l’approche scientifique (à ne pas confondre avec le technologisme ou le réductionnisme) ?

Une dictature écologique mettrait les savoir scientifiques sur l’environnement au premier plan dans les prises de décision. Réciproquement, Mettre les savoirs scientifiques sur l’environnement au premier plan des prises de décision permettrait de faire vivre votre « dictature écologique ».

Du coup, me feriez-vous plaisir, en rebaptisant « dictature écologique » en « approche scientifique » ?


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès