Bonjour Jean-Paul Baquiast,
je rédige ce commentaire et je m’en vais jeter un second oeil dans cet ouvrage de Mioara Mugur-Schaechter.
Puisqu’il s’agit ici, de votre part, d’un texte de présentation d’une
méthode critique de reconstruction du langage y compris quotidien, je ne
voudrais pas manquer d’user de l’ironie, processus cognitif pour lequel
j’avoue avoir parfois un excès d’affection, pour apporter une critique
positive à votre effort de vulgarisation de l’épistémologie.
« signes symboliques » : dans la mesure où vous situez votre propos dans le
cadre du langage, l’association de ces 2 mots ne seraient-elles pas
excessivement pléonasmique, et somme toute assez peu précise ?
« Les affrontements politiques se dissimulent sous des discours académiques n’encourageant pas la remise en cause »
fait observer le résumé que vous nous présentez. Et on se dit que vous
n’appréciez guère la dissimulation. Et dès la 7ème ligne de votre texte
de vulgarisation on tombe sur « usucapé » sans définition de celui-ci.
Cette absence a-t-elle pour vocation d’illustrer " Ce travail de reconstruction [qui] pourra toucher le langage quotidien
lui-même (...) [et] fera apparaître la façon dont l’abus de l’argument
d’autorité dans la définition des entités de la vie courante dissimule
des prises de pouvoirs jusque là cryptées" ?
Sinon, comme je l’ai dit en introduction, je retourne à l’ouvrage que vous nous suggérez de découvrir.
Mais je vous donne l’explication de mon ironie : ne seriez-vous pas un
peu flatteur ? J’ai le souvenir que vous m’aviez demandé publiquement si
vous pouviez reproduire dans votre blog mon premier article sur AV. Je
vous avais donné mon accord. Je viens d’y aller, et il ne s’y trouve
pas. Certes je n’avais pas fait suite à votre condition d’information
sur ma personne, mais cette dimension avait-elle un intérêt supérieur au
contenu de l’article ?