source le site de Jean marc jancovici .
en moyenne chaque français a à sa disposition l’équivalent de plus de 100 esclaves energétiques qu’on trouve partout ,aussi bien au boulot que chez soi ,c’est ce qui fait notre niveau de richesse ,de vie , notre capacité de production ,notre capacité à transformer notre environnement .Dès qu’un travail manuel ou intellectuel est mécanisé ,automatisé il est quasiment impossible pour un être humain d’être concurrentiel par rapport à la machine .
partons d’une base 100
- 99 unités d’esclaves energétiques
- 1 unité homme
hypothèse 1)
nous sommes des surhommes = la quantité de travail que nous fournissons est proportionnel aux heures travaillés ( ce qui n’est pas vrai car tout le monde le sait , nos capacités atteignent très vite une asymptote ) )
hypothèses 2 ) tout le monde passe à 70 heures par semaines dès début 2012
donc la quantité totale
- 99 unité d’esclaves energétiques
- 2 unité hommes
total 101 , première année cad 2012 nous avons une croissance de 1 % .
l’année d’après le nombre d’heures restent fixe à 70 heures , la quantité d’ esclaves énergétique aussi . donc pas de croissance pour 2013 .
on voit avec ces notions très simple et simplificatrice du problème , que le determinant majeur dans notre système productif est l’energie ou encore la quantité d’esclaves energétiques , et non pas le nombre d’heure par semaine travaillé par les humains (si il y a un problème par rapport au 35 heures c’est surtout suivant les branches ,car il y a des boulots plus automatisés ,donc plus productifs que d’autres ) .
Comme nous avons déjà passé le pic pétrole conventionnel en 2006 et que nous passerons le pic pétrole tout liquide en 2015 (coventionnel + non conventionnel ) ce dernier représentant 33 % du total du mix energétique , on comprend plus facilement l’origine de la crise que nous connaissons qui va s’aggraver et durera plusieurs générations , le temps que l’espèce humaine ait les moyens technologique pour permettre la croissance à plusieurs milliards d’habitants .Bref faut se mettre à gérer la décroissance inévitable plutôt que de perdre son temps à chercher une solution pour retrouver une croissance impossible .