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Commentaire de JL1

sur Comment l'écologie explique la crise


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Francis, agnotologue JL1 19 décembre 2011 11:31

Lire : « Comment les riches détruisent la planète » (Hervé Kempf)

présentation de l’éditeur : « Nous sommes à un moment de l’histoire qui pose un défi radicalement nouveau à l’espèce humaine : pour la première fois, son prodigieux dynamisme se heurte aux limites de la biosphère et met en danger son avenir. Vivre ce moment signifie que nous devons trouver collectivement les moyens d’orienter différemment cette énergie humaine et cette volonté de progrès. C’est un défi magnifique, mais redoutable. Or, une classe dirigeante prédatrice et cupide, gaspillant ses prébendes, mésusant du pouvoir, fait obstacle au changement de cap qui s’impose urgemment. Elle ne porte aucun projet, n’est animée d’aucun idéal, ne délivre aucune parole mobilisatrice. Après avoir triomphé du soviétisme, l’idéologie néolibérale ne sait plus que s’autocélébrer. Presque toutes les sphères de pouvoir et d’influence sont soumises à son pseudo-réalisme, qui prétend que toute alternative est impossible et que la seule voie imaginable est celle qui conduit à accroître toujours plus la richesse. Cette représentation du monde n’est pas seulement sinistre, elle est aveugle. Elle méconnaît la puissance explosive de l’injustice, sous-estime la gravité de l’empoisonnement de la biosphère, promeut l’abaissement des libertés publiques. Elle est indifférente à la dégradation des conditions de vie de la majorité des hommes et des femmes, consent à voir dilapider les chances de survie des générations futures. Pour l’auteur de ces pages incisives et bien informées, on ne résoudra pas la crise écologique sans s’attaquer à la crise sociale concomitante. Elles sont intimement liées. Ce sont aujourd’hui les riches qui menacent la planète. »

Et « Petit traité de la décroissance sereine » (Serge Latouche).
Je cite : "Trois ingrédients sont nécessaire pour que la société de consommation puisse poursuivre sa ronde diabolique : la publicité, qui crée le désir de consommer, le crédit, qui en donne les moyens, et l’obsolescence accélérée et programmée des produits qui en renouvelle la nécessité. Ces trois ressorts de la société de croissance sont de véritables pousse-au-crime".

Keynes est mort ! Latouche écrit : « La décroissance n’est pas la croissance négative. Il conviendrait de parler d’a-croissance, comme on parle d’athéisme. C’est très précisément de l’abandon d’une foi ou d’une religion (celle de l’économie, du progrès,et du développement) qu’il s’agit. S’il est admis que la poursuite indéfinie de la croissance est incompatible avec une planète finie, les conséquences (produire moins et consommer moins) sont encore loin d’êtres acceptées. »

J’en veux pour preuve, tous ceux ici qui ne voient dans l’écologie qu’un totalitarisme comme les autres.

Si l’écologie est un totalitarisme, alors, au diable la novlangue et la crainte des oxymores : l’écologie sera un totalitarisme salutaire ou ne sera pas.


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