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Commentaire de samuel_

sur « L'universalisme » de Diderot : naïf et aliénant selon Rousseau ?


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samuel_ 3 janvier 2012 16:35

 Merci pour votre lecture, et votre commentaire encourageant.

 Pour le moment je rentre progressivement dans ce débat des Lumières : je connais Herder (une autre philosophie de l’histoire), et ces textes de Rousseau et Diderot, mais je n’ai ni lu Kant (le texte ou il s’oppose a Herder, et son Idée d’une histoire universelle...), ni non plus Voltaire (son traité sur la tolérance), ni Hegel (la raison dans l’histoire, ou il se positionne differement de Kant en se laissant influencer par Herder d’apres ce que j’ai compris). Je ne suis donc pas en mesure de vous dire quel mélange de Hegel, Kant, Herder, Voltaire, Diderot, et Rousseau, serait le plus proche de ma sensibilité, et si ce serait bien le meme que celui que vous faites, avec apparemment une dominante de Kant.

 Il me semble que les extremes seraient, pour une société, de ne vouloir agir que pour soi, ou que pour l’humanité, et qu’il faut trouver le compromis. Ne pas croire qu’une exigence « universaliste » nous interdit de défendre nos intérêts, cultiver des choses a nous, prendre soin de nous... Et inversement ne pas croire qu’une exigence « universaliste » est necessairement une menace pour nous... Au fond ces deux croyances apparemment opposées ont un gros point commun : elles opposent toutes le soi-même à l’humanité, chacune tenant ensuite pour l’un ou l’autre. Je serais plutot opposé à ces deux croyances a la fois, en cherchant le compromis, et je crois que c’etait aussi la position de Rousseau.

Le patriotisme, tel qu’a mon sens Rousseau lui meme nous donne les bases pour le definir (comme « religion civile »), n’est donc pas un gros mot, ni non plus un universalisme qui ne s’opposerait pas à un tel patriotisme...


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