La loi Française qui vise à pénaliser le négationnisme des génocides, en occurrence de la Shoah et du Génocide
Arménien, les deux seuls reconnus officiellement par le parlements
français ne devrait pas être nécessaire.
Malheureusement, elle l’est car ce même esprit de haine et de mort
qui ont rendu possible ces terribles génocides a frappé l’ensemble des autres minorités de Turquie et continue d’exister
aujourd’hui.
C’est donc une chose salutaire que d’offrir une défense juridique
aux survivants de ces barbaries car il est injuste de laisser les
victimes exposées, ici où on respecte les droits humains par delà les
différences religieuses et ethniques, au surcroit de malheur que
représente la négation du crime odieux qui a frappé leurs proches et les
a chassé du pays de leurs ancêtres.
C’’est une chose d’’autant plus salutaire qu’’en Turquie c’’est la
loi inverse qui existe encore aujourd’hui, une loi mais aussi la violence et les
assassinats, qui n’ont d’’autre but que de
maintenir une chape de plomb impitoyable sur ce secret de polichinelle.
Un jour viendra où suffisamment de justes parmi les Turcs en auront
assez de ce discrédit. Non pas celui d’’un crime ancien qui a été commis
avant même leur naissance par d’’autres qu’’eux et pour lequel les
Turcs d’’aujourd’hui n’’ont pas à être jugés.
Ce qu’ils ont a redouter, c’’est d’être vu par les autres nations
comme ceux qui continuent de se mettre du coté de l’ignominie, de la
haine et du crime plutôt que de faire le choix de la justice, de la
bonté et de la fraternité.
Et cela ne dépends que des Turcs eux-mêmes.
Quand ce jour sera venu, cette loi n’’aura plus de raison d’’être et
ceux qui s’en sortiront le plus grandi seront les Turcs eux-mêmes.
Toutes les civilisations ont émergé de la barbarie.
Reconnaitre la barbarie passée pour en sortir ne nuit pas à l’honneur, au contraire.
J’espère que la Turquie fera cela avant le 100eme anniversaire du génocide Arménien.
Elle s’évitera alors un réel désagrément mondial. Celui de passer
pour un pays qui n’aura pas su en plus d’un siècle faire ce choix.