encore un détail concernant l’élection et le tirage au sort : j’estime qu’il faut distinguer selon le genre de décision à prendre
- rapide, tranchée, portant sur un point de détail ou de simple exécution d’une règle générale : c’est l’affaire d’une homme seul (éventuellement assisté mais conservant la responsabilité) qu’il faut élire. Parfois, de surcroit, il faut pouvoir être sûr que l’individu dispose de compétences techniques : on peut organiser un parcours électif (tel que le fameux « cursus honorum » romain) — pour éviter les flitres examinatoires qui risqueraient de se transformer en cooptation.
- avec du temps devant soi, nuancée, lourde, visant à l’établissement d’une règle générale : on peut et on doit investir dans un processus lourd, collégial, impliquant un grand nombre de gens. Dans ce cas, à défaut de pouvoir consulter tout le monde il faut éviter l’élection, sans valeur ajoutée et générant un fort risque d’achat des voix, pour adopter le tirage au sort pour la désignation des participants.
donc, pour faire simple : législatif tiré au sort, éxecutif et judiciaire élus. Mais c’est vraiment pour faire simple, car on peut envisager des truc plus nuancés (ne pas en abuser, car il n’y a rien de tel pour embrouiller les choses et convaincre le peuple qu’on se fout de sa gueule — comme aujourd’hui par exemple).