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Commentaire de Luc-Laurent Salvador

sur AVAAZ, cyber-actions et cybermanifs


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 17 janvier 2012 12:50

Votre propos est tissé de nombreuses lignes de pensées.
Encore une fois nous sommes bien d’accord sur l’orientation et la dynamique de la situation actuelle.

Je suis d’accord que nombreux sont ceux qui abordent cette situation avec candeur, au premier rang desquels, on trouve des Indignés et des OWS.

Comme toutefois ils passent aux actes et contribuent à la saine « alarme », je me dis que ce n’est pas forcément un problème, même si je pense me tenir comme vous à une vision autrement plus grave de la situation.

Là où je ne vous suis pas, mais c’est sans importance, c’est sur les motifs premiers, que je ne crois pas être d’ordre économique, ni même de nature intrinsèquement capitaliste.

Comme indiqué plus haut, ma lecture est davantage alignée sur les thèses d’Alain Soral ou même de Pierre Jovanovic, cad, sous-tendue par une problématique d’eschatologie religieuse.

Il y a une volonté de puissance sans limite qui est ici à l’oeuvre et, pour sûr, le pire est à craindre.

C’est pourquoi, j’y insiste, avant que nous ayons passé le seuil où il nous faudra boire le calice jusqu’à la lie (peut-être l’avons-nous déjà passé), il nous faut tout tenter pour nous rassembler car là est notre seule force.

Là où nous différons nettement, c’est sur l’idée que les cybermanifs existeraient déjà, comme vous semblez le croire.

Certes vous avez absolument raison, il existe déjà des « choses » qui s’appellent « cybermanifs » ou « cybermarch » en anglais, mais ce ne sont pas véritablement des cybermanifs. Seulement des erzatz, des « machins » comme dirait de Gaulle.

Voilà toute l’ambition qui me reste, tenter de faire passer le message qu’un outil n’a pas été essayé qui est pourtant suffisant pour changer la donne (du moins peut-on le croire encore actuellement).

Si depuis 10 ans qu’ils sont sur les dents, les Truthers du 9/11 s’étaient rassemblés en une manif internationale de « seulement » une dizaine de millions de personnes, nous aurions eu l’ouverture d’une enquête internationale ici ou là : vox populi, vox dei  !

je dis « seulement » pour une dizaine de millions de personnes car les personnes qui doutent de la V.O doivent bien à présent se chiffrer en milliards.

Du point de vue de la France simplement, si nous avions eu 1, 2 ou 3 millions de personnes dans une cybermanif demandant la sortie immédiate d’Afghanistan, nos soldats n’y seraient plus depuis longtemps.

Si 1, 2, 3 allez disons peut-être 5 et même s’il le faut 10 millions de Français demandent la fin du pouvoir de création monétaire des banques et l’instauration d’une souveraineté populaire exclusive sur la création monétaire, nous obtiendrons cela.

Maintenant avant la fin du processus, peut-être auront nous une guerre ici ou là pour faire rentrer la populace dans le rang ou dans le trou, mais à tout le moins nous serons nous donné une réelle chance de succès.

Le nombre, le nombre, le nombre de ceux qui sont unis. Telle est la clé. Je m’emploierai à le montrer dans un dernier article détaillant ce que sont les cybermanifs, vu que c’est là le point problématique, vu que vous n’êtes pas le seul à penser qu’elles existent déjà quand, en définitive, il n’y a jamais eu que des fantômes ou des mirages de cybermanifs !


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