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Commentaire de Glandu

sur Révolutionnaire ou réformiste ?


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Glandu 18 janvier 2012 14:38

C’est hallucinant le nombre des commentaires qui décrivent un acte révolutionnaire comme une prise de force violente. Je comprends que l’histoire de ce pays fasse de ce mot une abérration. Mais la révolution non violente ne dépend que de l’action mené par les parties en désaccord mais elle n’est en aucun cas une obligation.

Pour ceux qui décrivent la masse moutonnisée à la consommation et à leur petite personne ils ont entièrement raison. Mais Jean Pierre Acasoca ne parle pas de ce que nous avons connu mais de ce qui arrive et va arriver avec encore une violence accru. La masse moutonné va voter et bien qu’elle le fasse, perte de temps, la réalitée lui reviendra pleine face. Elle sera d’autant plus difficile qu’on l’a habitué à bien des facilitées. La grogne, le mécontentement, la colère, la démocratie bourgeoise même sociale n’a jamais sut et ne peut pas y répondre hormis par des mensonges tel que demain sera meilleur (un bon slogan). C’est en général à ce moment que s’opère la transformation de l’interrêt bougeois (droite de gauche/gauche de droite) qui pousse une partie du populo dans les bras du fascisme. La sauvegarde de ses intérrêts en dépendent irrémédiablement quitte à destruction total. Plutôt ça que le partage du moins c’est ce chemin qu’ils prirent maintes fois.

Il faut bien voir que l’état bourgeois n’a plus les moyens de dire à tel ou untel ce qu’il doit faire il y est même illégitime. S’il avait sut ce contenter de son devoir d’accompagner les citoyens dans leurs émancipations. Mais les maîtres n’ont pas besoin de dire au servant de le servir car c’est lui même qui le plus souvent en fait le choix. Et c’est là le malheur de ce peuple qui ne voit son salut que dans la direction que l’on lui dit de prendre.

J’ai vue une révolution en islande. Un peuple qui a dit à ces créanciers d’aller ce faire voir, se disant que finalement ils étaient suffisament fort dans leur union pour se redresser seul et croyez que les débuts ne furent pas facile. Et je n’ai pas souvenir de dictateur déchu pendu comme un cohon à un pillone éléctrique ou de bon bourgeois égorgé dans les rue de la capitale dans les six derniers mois. Il parait que ces gens là ce sont organisé (mutualisés). Enfin quand on a inventé le Thing il y a 1000 ans et qu’on vit avec de vrais frontières cela semblerais plus facile de façonner un contrat social englobant l’emplois, la rémunération, l’impots et le vivre ensemble qui ne soit guidé que par le bien de la communauté et non l’intérêt générale de l’Etat décidé à 5000 ou 6000 kilomètre de là.

Par contre la dernière phrase de votre article me chagrine. J’aimerais que vous me parliez de cette gauche de gauche ? Moi la gauche de gauche je ne la connais que rempli de révolutionnaire qui méprisent le peuple et qui comme les anciens maîtres ne veulent lui donner que la direction qu’ils ont envisagé pour lui. Il n’y a nul émancipation ,nul liberté avec ces gens là. L’histoire a montré ces gens emplis de leur certitudes voulant l’imposer à tout prix certain de faire le bien pour d’autres. Trop de morts au compteur c’est leur bilan. Je relis souvent ce que Nestor Makhno expliquait à Lénine dans un bureau du Kremlin (Zinnoviev écoutant à la porte !). Et à chaque fois je suis emplis de tristesse de voir l’homme qui traite l’autre de doux rêveur être l’aveugle illuminé qui parle au voyant réaliste.
Un jour la statut de Proudhon reprendra sa place dans sa ville natale et Etiènne de la Boetie ne sera plus tut dans aucun manuel. Paix à leurs âmes.


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