• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Aurelien Veron

sur Le prix du livre a fait la fortune de la Fnac


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Aurelien Veron 18 janvier 2007 17:58

Le public des grandes surfaces et ses attentes ne sont pas les mêmes que ceux des centres ville. Cela explique que les petits commerces ont su se maintenir en apportant une satisfaction renouvelée (proximité, sélection, accueil ...) aux consommateurs. Et puis le spectre existant est large. La Hune ne vend pas les mêmes ouvrages non plus que Del Duca boulevard des Italiens ou qu’un Carrefour. Et puis Amazon est venu tout bouleverser. Bref, vous mélangez les termes de la question. Votre corporatisme vous fait défendre le prix du livre cher, tant pis pour le pouvoir d’achat du lecteur. Et je confirme que de nombreux livres sont moins chers dans les pays sans prix encadré. Les libraires US, anglais ou d’autres pays moins « infâmants » offrent des bouquins de bon niveau aussi bien qu’en France. Simplement, ils se sont regroupés en chaines qui disposent d’une centrale d’achat et savent bien cibler le public de la zone de chaque boutique, avec des surfaces appropriées.

Aucune activité n’a survécu en blindant les prix et en se protégeant de la concurrence. En freinant l’évolution du modèle, cette ineptie a aidé les gros qui bénéficianet de conditions avantageuses, et a eu des répercussions lourdes sur la « consommation de livres » en France. L’unique espoir de ce secteur, c’est de jouer sur la diversité et les niches, sur l’accueil et le conseil et sur la sélection proposée. Comme tous les secteurs, aucun ne fait exception, fut-il « culturel » comme la corporation aime le rappeler.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès