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Commentaire de Aurelien Veron

sur Le prix du livre a fait la fortune de la Fnac


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Aurelien Veron 20 janvier 2007 10:12

1) Je vous ai confirmé que le modèle a changé et que ls libraires qui survivent doivent avoir une belle surface financière (stocks, diversité de l’offre, surface d’exposition), donc il est normal que les FNAC et autres grandes surfaces gagnent des parts de marché dans la vente de livres. Comme la loi leur assure un prix de revente élevé, même sans avoir le droit de jouer sur les promotions, ils s’en sortent bien mieux encore qe les petits qui ne peuvent pas suivre avec la souplesse ds baisses de prix pour écouler les invendus ou les stocks difficiles (ou tout simplement pour fidéliser les meilleurs clients qui asurent une base au libraire) !

2)Vous mélangez la question des éditeurs qui sont rachetés par des grands groupes (c’est un autre débat assez proche, mais là aussi, le modèle évolue), et celle de la vente au détail. Vous critiquez l’Amérique profonde (ou l’Allemagne profonde ou l’Espagne profonde je suppose), mais allez dans les villes de province en France, et regardez le choix. C’est rarement terrible. Heureusement, il y a Amazon...

3) Les goûts des lecteurs sont divers, mais il existe toujours des lecteurs plus exigeants sur un plan ou sur un autre que celui qui ne souhaite que « passer un bon moment » (et d’ailleurs, je ne comprends pas votre mépris pour ce public respectable ; je ne partage pas ses goûts, mais c’est lui qui décide de ce qu’il achète...ou non). Il y a des produits phares, têtes de gondole qui attirent le chaland et assurent le résultat du libraire. Pour faire du chiffre et faie vivre son entreprise, le libraire doit pouvoir recourir au effets de tout commerce : promotions, baisses de prix, packages, cartes de fidélités... Allez sur les sites de chaines étrangères, vousverez qu’il existe de nombreux prix très agressifs, et les ventes marchent bien. Pas celles que vous souhaiteriez, mais j’espère que vous n’avez pas la prétention d’imposer à tous votre échelle de valeurs.

4) Encore une fois, vous critiquez Hachette, éditeur (et patron de journaux qui recommandent les livres du groupe), et défendez une loi qui, sans bloquer une évoltion naturelle qui correspond aux attentes des lecteurs, fait le bénéfice d’autres gros groupes de distribution aux dépens du consommateur captif de prix élevés.


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