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Commentaire de eric

sur Le jour où Sarkozy a rencontré le peuple


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eric 3 mars 2012 20:20

Que les gauches aient de fortes tendances autoritaires n’est pas une découverte. Qu’elles se prennent pour le peuple non plus. Qu’elles soient durablement minoritaires est confirmé par tous les sondages qui donnent 60% d’hostilité à leurs idées au premier tour.
En fait, le seul mythe qui tenait encore un peu était qu’il y avait quelques vrais défavorisés qui votaient encore et malgré tout à gauche. Avec l’étude du Monde IFOP, on sait désormais qu’elle réalise ses meilleures intentions de vote dans les centres historiques des grandes villes ou cohabitent les pistonnés des logements sociaux subventionnés, intermittents et autres associatifs amis des apparashiks qui gèrent ces trucs et autres cadres sup bénéficiaires nets de la dépense publique.
Ici, on a affaire à une union sacrée des deux types de population. Alterécoloindépendantistes et caciques repus du PS. Leur violence est compréhensible face à un candidat qui veut réévaluer les affectations de notre argent commun au bénéfice de tous et demande à chacun de travailler ; Dans les deux perspectives, ils ont beaucoup à perdre et sont parfaitement excusables. Chacun réagit à la mise en cause de ses privilège avec les armes dont il dispose. Les « riches riches » se barrerons pour ne pas payer. Les modestes prébendiers se contentent de lancer des œufs et de tenter d’interdire tout débat sur l’usage de notre argent.

A mon avis, c’est une erreur stratégique. Le plus souvent, les élus de droite n’ont pas besoin de faire plaisir à la riche clientèle du PS qui ne votent pas pour eux dépendent moins des crédits publics pour leurs revenus personnels. Ils peuvent donc se permettre de mieux prendre en considération les demande des supplétifs des gauches marginales. L’élus PS doit réserver les crédit pour son camarade patron de DRAC, l’élu de droite peut se permettre d’améliorer le sort de l’intermittent qui vit sur le même budget ( ne serais ce que pour embêter le premier) Aujourd’hui, le seul vote raisonnable de survie pour les supplétif des gauches marginales et de voter à droite.
Bon ils peuvent aussi continuer à croire aux promesses de leurs grands frères socialistes : des crédits, des postes, des titularisations.
Faudra pas se plaindre aprés.


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