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Commentaire de le libère-terre

sur La diabolisation du CO2


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le libère-terre le libère-terre 6 mars 2012 13:40

« si vous comprenez si bien les choses »

Eh bien j’essaye, et figurez-vous-même en prenant le temps de comprendre l’ensemble des hypothèses, sans rien rejeter en apriori : je m’intéresse à tout.
« des récentes baisses de T° ».

D’abord Personne ne nie que le climat dispose d’une variabilité non négligeable, et donc que le RC est d’abord une tendance statistique. Mais au-delà de ça il faut prendre en compte la synergie de la planète entière. D’abord il y a le ralentissement du Gulf Stream, qui a lui seul provoquera (et provoque déjà) des refroidissements en hivers en Europe localement comme en France mais pas forcément en été (question de direction des courants, seuls étant influençables les vents atlantique). En plus, la fonte des glaces explique par le détournement des courants nord le paradoxe d’hivers plus froids, ce qui n’a aucune influence sur l’été, lesquels sont de toute façon plus chaud et en hausse. Il ne faut pas confondre non plus les rouages complexes de la météo locale et ce qui se passe l’échelle mondiale. Il n’y a pas de baisse de température globale, jusque des changements de répartition.

Le rôle du soleil est lui bien connu sur la variabilité du climat mais son influence directe ne joue pas à plus de 1° alors que le réchauffement mondial est prévu à bien plus. (2 pour commencer bientôt et jusqu’à une inconnue bien au-delà de 6). À ce propos il reprend son activité qui donc doit s’ajouter au réchauffement climatique.

Le Giec n’est pas une institution solide. Seul les avis des scientifiques interdisciplinaires comptent : et j’insiste sur ce point car la compréhension du climat dépend de nombreuses disciplines.

Perso je récuse le GIEC et ses incompétences. Je pense que de toute façon aucune prévision exacte ne pourra être faite dans la mesure où le facteur humain n’est pas prévisible. Cela dit, la hausse croissante des températures (sans s’attarder sur des détails à la madame soleil) sera forcément à la hausse, vu le comportement de la nature et le relâchement de gaz comme le méthane par le permafrost ou même celui des lacs et océans.

Toutes les thèses d’Allègre (qui n’est pas un scientifique) ont étés démontées largement et largement critiquées. Ce sont les analyses de ceux qui travaillent sur le terrain qui comptent.
Et pour finir, certains phénomènes ont effectivement simplement masqués le réchauffement climatique sur les dernières décennies. Mais les choses sont potentiellement en inversion, c’est-à-dire qu’actuellement on va plutôt vers le cumul pour les 10 prochaines années. Le problème étant que, entretemps, d’autres arrivent en limite de l’irréversibles et vont donc dans le sens de l’auto-alimentation du réchauffement, comme la fonte de la banquise arctique et antarctique, comme l’albédo de réfléchissement de la lumière comme la montée de la chaleur des océans et le blocage du Gulf Stream, ou la fonte du permafrost.

Tout ceci trouve son application dans les phénomènes météos, ou El Nino est au bord de ne plus être réversible, ou les cyclones sont une tentative du climat d’évacuer une partie (seulement) du trop-plein d’énergie sous forme cinétique, mais la compensation serait que très limitée. En fait la modification déjà observée des courants de haute altitude n’est pas bonne globalement pour le climat. Le réchauffement durable de certaines zones océaniques est inquiétant. Au fur et à mesure que des modèles de prévision à moyen terme et plus long terme sont en train de naître, c’est ce que l’on observe et confirme : la météo change sous l’influence du climat et les progrès de la météo amènent de plus en plus à confirmer la tendance.


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