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Commentaire de Gégé

sur La crise de l'Éducation (3/3) – Quand l'éducation ne va pas… rien ne va


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Gégé 20 mars 2012 11:32

Je ne suis pas enseignant, contrairement à la plus part des intervenants ici, mon expérience sur le sujet se limite à mon rôle de parent d’élève (une fille en 5ème), aux contacts avec deux professeurs de collège, mon voisin professeur d’histoire et l’épouse d’un agriculteur chez qui j’interviens, professeur de sciences et à ma propre expérience scolaire, bac D en 1988 , BTS et Licence après.

Je constate que dans l’ensemble les méthodes d’enseignement se sont améliorées, avec un bémol pour la lecture en primaire (point important).
Cependant les changements de société sont tels que ces quelques avancées ne compensent plus la dégradation socio-économique actuelle.

- Premier facteur le chômage et le travail précaire qui touche une partie de plus en plus grande de la population : conséquences : difficultés financière pour les études des enfants et surtout démotivation d’une grande partie de ces derniers qui se voient déjà chômeurs ou intérimaires comme leurs parents.

- Deuxième facteur, l’abus des écrans (télé, facebook...) et jeux vidéos qui coupent les enfants de la réalité et causent des problèmes de concentration : comportement zappeur...

- Troisième facteur , l’abandon de filière comme les 4ème technologique, cppn, qui, si elles sont réservées aux élèves volontaires pour y aller et non utilisées pour « y mettre quasi systématiquement » ceux qui ont 2 ans de retard comme c’était le cas à mon époque , éviteraient les problèmes posés par le maintient en 4ème et 3èmes d’élèves non motivés par la filière générale.

- Autres facteurs : polluants (métaux lourds, radioactivités...) intervenant sur le comportement, temps de transport plus long du fait des fermetures d’écoles et de collèges ruraux, moins de disponibilités des parents du fait de l’éloignement du travail...

Pour les absences comparons ce qui est comparable, les congés de maternités doivent être déduis si l’on veut comparer ce taux avec celui d’autres professions où le sex ratio est différent, de même il est logique que la pénibilité d’une profession peut être à l’origine d’un nombre plus élevé d’absences (accident du travail pour un ouvrier du bâtiment, dépression pour un enseignant...


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