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Commentaire de musashi

sur Le massacre du luxe et du prêt à porter « made in France »


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musashi 27 mars 2012 11:23

Les propositions de Bayrou sur la re industrialisation :

  • Un commissariat national aux stratégies

    Le travail qui fut confié autrefois au Commissariat au Plan est plus nécessaire que jamais. Un pays confronté aux défis qui sont les nôtres a besoin de faire travailler ensemble tous les acteurs de son redressement. Ce Commissariat national aux stratégies doit être placé auprès du Président de la République et dirigé par une personnalité de grande autorité.

  • La mise en réseau des grandes entreprises et des PME

    Les unes ont la maîtrise des processus de fabrication, des brevets, de la recherche appliquée, de grands réseaux commerciaux, les autres ont la capacité d’innovation. Incitation par la création d’un avantage fiscal lorsqu’une grande entreprise aura créé une structure d’investissement en direction des PME ou pris une participation dans une telle structure.

  • La création d’une banque d’économie mixte décentralisée de soutien aux PME

    Cette idée avance dans tous les programmes. Il est des besoins de financement, notamment en fonds propres, qui ne sont pas pris en compte aujourd’hui. Mais il est capital que cette structure soit décentralisée, qu’elle associe les collectivités locales à son action et qu’elle ne soit pas sous le seul contrôle de l’état. De tels établissements bancaires peuvent être soit organisés sur une base géographique, soit spécialisés sectoriellement (par exemple pour l’économie numérique). Ces banques pourront faire appel à des actionnaires nouveaux (type assurance-vie).

  • La création d’un livret d’épargne industrie

    Il est besoin non seulement d’établissements mais de ressources nouvelles dédiées.

  • Une négociation nationale autour de la rénovation du climat social dans l’entreprise

    Ce sujet est crucial. L’adaptation de l’entreprise à son environnement, à la conjoncture, exige l’association et la participation des salariés et de leurs organisations syndicales à la réflexion stratégique dans l’entreprise. La guerre froide sociale est un facteur de blocage. J’organiserai une négociation nationale entre partenaires sociaux sur ce thème, dont l’état sera facilitateur, mais dont il ne sera pas décideur. J’ai en effet décidé de sortir du blocage né de la posture de l’état dont tout le monde sait qu’il interviendra en fin de compte.

  • Les salariés au Conseil d’administration de l’entreprise

    La culture de la cogestion est bienfaisante. Tel est mon affirmation, et telle est une des principales raisons du retard français par rapport à la réactivité du tissu économique allemand. C’est d’ailleurs l’inspiration même qui fut celle du général de gaulle lorsqu’il défendait la participation. Non seulement participation aux résultats, mais participation à la stratégie et à la décision. Nous ferons entrer dans les entreprises de plus de 500 salariés d’abord les représentants des salariés dans les conseils d’administration des entreprises avec droit de vote.

  • La participation par la négociation au sein des comités d’entreprise

    Les comités d’entreprise sont déjà le lieu légal et obligatoire de l’information et de la consultation des représentants des salariés sur la vie de l’entreprise. Il faut étendre leur rôle à la négociation des conditions de travail et des rémunérations.

  • Des accords cadres dans les branches

    Les accords majoritaires dans les entreprises ne pourront s’imposer aux salariés minoritaires que s’ils sont encadrés par des accords cadres fixant, dans les branches, le cahier des charges de ces négociations et les marges admissibles des évolutions envisageables.

  • Un crédit d’impôt innovation

    La recherche est une donnée clé. Mais l’innovation, dans les processus de fabrication, dans le design est au moins aussi importante, notamment dans les PME. Je proposerai la création d’un crédit d’impôt innovation, parallèle au crédit impôt recherche.

  • Un statut pour les business-angels

    Dans le monde des entreprises innovantes, il existe une disparité très grande entre les avantages consentis aux fonds de private equity, dont les intérêts d’acquisition sont fiscalement déductibles et les Business angels, qui soutiennent des créations de start-up, ne reçoivent aucun avantage fiscal équivalent. Il faut donc leur permettre pendant les premières années de leur investissement de déduire les pertes éventuelles de ces entreprises en développement de leur propre revenu imposable, au moins partiellement.

  • Plus de 60 % des consommateurs français souhaitent soutenir la production dans notre pays, que cette production soit le fait d’entreprises françaises ou d’entreprises à capitaux étrangers installées en France. Mais pour l’instant il est impossible pour l’immense majorité des produits de connaître la provenance, ou la part française dans le produit considéré. Or il y aura là, pour les industriels, un avantage compétitif qui peut être déterminant pour leur installation dans le pays.

    La création d’un label indépendant

  • Un emploi sans charges pendant deux ans pour toute entreprise de moins de 50 salariés
  • Développer l’image de marque du « produit en France »

    Quand les produits français ne sont pas choisis par les consommateurs nationaux, européens ou étrangers, c’est souvent, à prix égal, parce que l’image de marque de nos productions n’est pas suffisante. Nos concurrents, surtout allemands, sont considérés comme plus fiables, plus durables, même si la réalité ne confirme pas cette réputation. Il faut donc entreprendre un travail en profondeur sur l’image de marque de la France en tant que pays producteur.

  • Définition de priorités sectorielles pour la politique industrielle européenne

    énergies renouvelables et technologies de rupture énergétique ; biotechnologies ; nanotechnologies  ; infrastructures. Je proposerai que 10 % du budget européen puissent être fléchés vers des fonds liés à ces priorités.

  • Mobiliser l’épargne des européens

    Il y a dix ans, je me suis élevé au Parlement européen contre les normes comptables anglo-saxonnes excessivement court-termistes que l’on nous imposait. Aujourd’hui la Commission européenne et un nombre croissant d’économistes reconnaissent qu’il y a là un sujet majeur pour la compétitivité de l’Europe et le financement de son industrie.

  • Une alliance entre l’Europe et les pays émergents

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