Prie sur le même site qui montre bien qu’il n’a rien avoir avec tes merdouilles, qui te fait existé.
« Les bombes-fusées qui tombaient chaque jour sur Londres étaient probablement lancées par le gouvernement de l’Océania lui-même, “ juste pour maintenir les gens dans la peur ”. »
George Orwell, 1984
Dans
le monde du spectacle de la marchandise où les intérêts agissants de la
dictature démocratique des Mafia de l’argent sont à la fois si bien et
si mal cachés, il convient toujours pour saisir les mystères du
terrorisme d’aller au-delà des rumeurs médiatiques policières puisque le
protègement des secrets de la domination opère continûment par fausses attaques et véridiques impostures.
Le
leurre commande le monde du fétichisme de la marchandise et aujourd’hui
d’abord en tant que leurre d’une domination qui ne parvient plus à
vraiment s’imposer au moment où l’économie historique de la crise
manifeste explosivement la crise historique de l’économie elle-même.
Du meurtre d’Aldo Moro par les Brigades rouges étatiques aux attentats pentagonistes du 11 septembre et en passant évidemment par les tueries calculées de
Toulouse et de Montauban, la société du spectacle de l’indistinction
marchande ne cesse de s’éminemment montrer comme le monde de l’inversion
universelle où le vrai est toujours réécrit comme un simple moment
nécessaire de la célébration du faux. Derrière les figurants,
les obscurs tirages de ficelles et les drapeaux factices, les vrais
commanditaires sont adroitement camouflés puisqu’ils résident
invariablement dans ces lieux impénétrables et énigmatiques,
inaccessibles à tout regard, mais qui du même coup les désignent par
cette ruse de la raison qui rend précisément percevable ce qui se voulait justement in-soupçonnable.
Le masquage généralisé se tient derrière le spectacle qui donne ainsi à infiniment contempler quelque
chose en tant que complément décisif et stratégique de ce qu’il doit
empêcher simultanément que l’on voit et, si l’on va au fond des choses,
c’est bien là son opération la plus importante ; obliger à sans cesse
observer ceci pour surtout ne point laisser appréhender cela.
Par delà chaque tueur fou opportunément manipulé dans les eaux troubles du djihadisme téléguidé,
existe, en premier lieu, l’incontournable réalité du gouvernement du
spectacle de la marchandise lequel dorénavant possède tous les moyens
techniques et tous les pouvoirs gestionnaires d’altérer et de
contre-faire l’ensemble de la production sociale de toute la perception
humaine mise sous contrôle. Despote absolu des écritures du passé et
tyran sans limite de toutes les combinaisons qui arrangent le futur, Big Brother pose et impose seul et partout les jugements sommaires de l’absolutisme démocratique des nécessités du marché de l’inhumain.
On
commet une très lourde erreur lorsque l’on s’exerce à vouloir expliquer
quelque attentat en opposant la terreur à l’État puisqu’ils ne sont
jamais en rivalité. Bien au contraire, la théorie critique vérifie avec
aisance ce que toutes les rumeurs de la vie pratique avaient si
facilement rapporté lors des très enténébrées disparitions de Robert Boulin et de Pierre Berégovoy. L’assassinat n’est pas étranger au monde policé des hommes cultivés de l’État de droit car
cette technique de mise en scène y est parfaitement chez elle en tant
qu’elle en est désormais l’articulation de l’un des plus grands
quartiers d’affaires de la civilisation moderne.
Au
moment arrivé de la tyrannie spectaculaire de la crise du capitalisme
drogué, le crime règne en fait comme le paradigme le plus parfait de
toutes les entreprises commerciales et industrielles dont l’État est le
centre étant donné qu’il se confirme là finalement comme le sommet des
bas-fonds et le grand argentier des trafics illégaux, des disparitions
obscures et des protections cabalistiques.
Plus que jamais, il est temps d’en finir avec toutes les mystifications et tous les malheurs historiques de l’aliénation gouvernementaliste afin de commencer à pressentir la possibilité de situations humaines authentiques.
Des êtres humains sans étiquette.