@l’auteur
L’auteur [Matthieu Pigasse, pas l’auteur de l’article] montre comment, si les peuples d’Europe acceptaient de se
coordonner dans une structure fédérale, sans pour autant perdre leurs
spécificités, ils feraient au 21e siècle la découverte qu’ont faite
après 1789 les provinces françaises : la grandeur du groupe nait de la
coopération des composantes.
Vous appelez ça un exemple engageant ?
Premièrement, la « coopération » en question était contrainte et forcée, menée par un pouvoir révolutionnaire, hyper-centralisateur et profitant d’une « coopération » déjà existante si on entend par là l’existence d’un appareil d’État utilisant les ressources communes.
Ensuite, il se trouve que la France au cours du XIXème siècle n’a cessé de perdre en puissance politiquement et économiquement. Même dans le « meilleur des cas » (qui correspondrait dans votre exemple à l’uchronie d’un empire napoléonien perdurant au-delà de 1814), le prix à payer en terme de vie humaines, richesses et surtout libertés parait ne pas en valoir la peine ou du moins être très élevé.
Quant au livre de Matthieu Pigasse que vous recommendez, je ne l’ai pas lu mais je note dans sa présentation ceci :
Une « révolution à mener », plaide Matthieu Pigasse, qui rappelle que
les Etats-Unis ont mis cent cinquante ans pour passer d’une union
monétaire à une union économique et budgétaire.
???????