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Commentaire de Nums

sur Baclofène contre Nalmefène


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Nums Nums 27 avril 2012 14:21

Bonjour,

Je prends du baclofène depuis 3 mois et demi et désormais l’alcool fait partie de mon passé.

Vous faîtes allusion aux effets secondaires. Sachez que leur intensité varie radicalement d’un individu à l’autre.

Ceux-ci sont loin d’être insurmontables (somnolence principalement surtout en début de traitement et parfois des insomnies par la suite) et on peut tout à fait les éviter en mettant en place un protocole efficace où l’augmentation de la posologie se fait de manière lente et progressive. Le baclofène existe depuis 40 ans et est sans dangers. C’est d’ailleurs pourquoi le patient et c’est même conseillé, peut être acteur de son traitement et adapter la prise de celui-ci en fonction de ses ressentis.

A propos du Nalméfène qui n’est ni plus ni moins qu’un simple dérivé du naltrexone, il faut savoir que son efficacité réside dans le fait que le malade alcoolique voit sa consommation diminuer mais en aucun cas stoppée. 
Ensuite, l’efficacité du traitement décroît après 6 mois de traitement. 

Enfin, il flingue le foie. Or, s’il y a bien un organe qui prend cher chez le malade alcoolique, c’est le foie. Le baclofène possède l’avantage de pouvoir être administré à des malades atteints de cirrhoses voire de cancers du foie car celui-ci n’est métabolisé qu’à hauteur de 20% par cet organe, les 80% restants se font via l’intestin grêle. En résumé, le naltrexone/nalméfène flingue le foie mais pas le baclofène.

Mon commentaire est sans doute pro baclofène mais dans un sens, c’est normal, il m’a sauvé la vie.

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