Il y a bien plus de
200 ONG en Cisjordanie et à Gaza, et 30% du PIB provient l’aide internationale.
Les Palestiniens sont parmi les peuples que reçoivent le plus gros montant
d’aide internationale dans le monde et l’endroit regorge d’argent.
C’est tellement vrai que si on en prend une année au hasard : exemple 2007 :
l’aide per capita pour les Palestiniens s’élevait à 504$ : ce qui les plaçait au
même niveau que les habitants des îles Salomon, mais très loin derrière ceux
des îles Palaos avec eux le double : 1108$, ce qui reste encore très loin des
habitants de Mayotte avec 2189$. Et bien entendu ce cher Matsda semble ignorer
que le premier récipiendaire mondial d’aide n’est autre que son pays (il suffit
de vérifier les données fournies par la World Bank) qui depuis 1949 bénéficie
d’une aide continue bien qu’aucune situation humanitaire ne le requiert. C’est
d’ailleurs une situation assez unique puisque le principal fondement de
l’économie de Zion est l’importation de capital (trois sources principales : diaspora,
aide US, et indemnisations pour l’Holocauste).
On entretient le
problème Palestine artificiellement et uniquement pour
emmerder Israël
Mais c’est un luxe
que coûte très cher à L’Europe surendetter,
va falloir revoir les priorités.
Ce cher Matsada se trompe complètement et sur toute la ligne : de fait, la
communauté internationale ( qui dans le cas de l’aide aux Palestiniens a pour contributeurs
principaux : les états arabes, l’UE, le Japon, l’ONU, les USA) rend un immense
service à Israël puisqu’elle prend en charge l’occupation : et oui qui dit contrôle
dit responsabilité : ce devrait être à la puissance occupante de casquer pas à
la dite communauté internationale.
D’ailleurs si ce cher Matsada a un peu de jugeotte (et je suis certain
qu’il en a) : il comprendra très facilement pourquoi cet argument typique de la
prop-à-gland hasbourique n’est que rarement voir jamais évoqué par les
zionistes en chef…dès que l’idée de couper l’aide aux Palestiniens est évoquée
par exemple par un Républicain yankee, Bibi ou un autre zioniste en chef s’en
va très vite astiquer le zayin du malotru qui a évoqué cette absurde idée et
lui tripoter les beitsim histoire qu’il passe très vite à autre chose…
Et oui mon cher Matsada, couper l’aide aux Palestiniens serait vraiment la
chose qui emmerderait Zion : pas l’inverse…pourquoi ?
Et bien d’un, puisque ce serait à Zion de casquer et bon y’en a tout de même
quelques millions de ces cafards à keffieh (n’est-ce pas ?) même avec une simple
ration quotidienne de flotte et de pain sec : ça se compterait en millions de $
chaque jour et en milliards à la fin de l’année…et quand on pense qu’il y a des
assocs US de charité qui collectent des fonds pour aider les conscripts de
tsahal qui reçoivent une solde minable, aïe…il est certain que les zionistes en
chef seraient les premiers à considérer comme antisémite (voir un acte de
guerre contre Zion) la suspension de l’aide aux Palestiniens…
De deux parce que l’essentiel de la dite aide finit dans les caisses de
Zion ( qui rappelons-le peut bloquer ces fonds, voir les ponctionner à
l’arrivée quand cela lui chante) :
1) parce que Zion dispose avec les
territoires palestiniens d’un marché captif : les 3/4 des imports en territoires occupés viennent d’Israël
donc de boîtes et compagnies israéliennes, et donc une bonne partie de l’aide internationale destinée à l’achat de biens/produits de consommation finit dans les caisses à qui-qui ? Zion !
2) pour le reste des imports vu que c’est Zion qui a le contrôle de
frontières c’est elle aussi qui encaisse les frais de douane (au départ, selon
les accords d’Oslo, l’encaissement des frais de douanes côté zioniste avait
pour corollaire la possibilité des Palestiniens d’aller travailler en Zion :
oublié depuis longtemps) , de plus vu qu’elle contrôle les douanes, Zion décide
aussi à qui les Palestiniens ont le droit d’acheter (exemple : ils pourraient
importer des produits à des tarifs beaucoup moins chers depuis l’Egypte ou la
Jordanie mais la bureaucratie douanière zioniste est tellement bien faite qu’au
final les Palestiniens soit donc achètent en Zion comme précisé avant soit à
des compagnies internationales ayant reçu le visa casher et cela pour beaucoup
plus cher : et donc aussi des taxes douanières plus intéressantes pour Zion à la
sortie)
3) quant au reste du pognon international non utilisé pour ces achats
de biens/produits, va servir aussi à faire tourner l’AP (administration,
institution, forces de sécurité, etc…) : et par exemple à qui les Palestiniens
doivent-ils payer leurs factures de flotte, d’électricité, etc… et ben Zion ! Zéti
pas cool ???
ConcluZion : l’aide internationale c’est tout bénèf pour Zion : 1) pas à
prendre en charge les frais de l’occupation, 2) l’essentiel du pognon finit
dans ses caisses, 3) l’économie palestinienne ne peut pas se développer : en
effet si je simplife à l’extrême le fonctionnement normal d’une économie : à
savoir un système de production, distribution puis consommation : et bien le hic
c’est que c’est Zion qui a le contrôle de ce qui forme la base de ce système :
terres, eau, électricité, routes, frontières, télécoms et radio, espace aérien,
électricité, plus contrôle de l’accès et des mouvements des Palestiniens, et
bien entendu impensable pour les Palestiniens de commercer librement avec qui
leur chantent.
Que reste-t-il à la fin ? Et bien ni production, ni même distribution
(puisque pas de production) : ne reste que consommation : morale de l’histoire
l’aide internationale permet à Zion de soulager d’une grosse partie de la
charge financière pour cause d’occupation et en bonus de disposer d’un marché
captif de Palestiniens qui ne peuvent être rien d’autre que consommateurs.
So all to say : l’occupation devient au final bénéficiaire (rappelons que
les US eux s’assurent de fournir une bonne partie de l’armement) mais attention
pas de procés en zantizémitsime ou autre : une bonne partie du peuple israélien se fait aussi bananer : par la clique NEOzioniste au pouvoir ainsi que de ces quelques 18 familles qui contrôlent dans
les 60% de l’économie israélienne et qui ont tout a gagné au maintien de
l’occupation et de cette combine de l’aide internationale : ils utilisent même la
situation actuelle afin de justifier le plafonnement des salaires voir leur
diminution (exemple : ce fut l’excuse donnée durant la seconde intifada) et
ainsi Zion qui dans les années 60 se plaçait en terme d’égalité sociale entre
les Pays-Bas et la Finlande, se retrouve aujourd’hui être l’un des pays développés
qui connaît les plus fortes inégalités sociales (plus importantes par exemple
que dans un pays comme le Mexique) arrivant juste derrière les Etats-Unis…