• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de eric

sur L'avenir du centre en France


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

eric 5 mai 2012 10:08

Il y avait deux caractéristiques dans le centrisme et elles étaient liées. Le catholicisme et la mixité sociale. Emmanuel Todd à parfaitement montré que le catholicisme, si il est facilement cesaro papiste et adepte de vérités un peu uniques en théorie, est surtout de toutes les idéologies, la plus concrètement universaliste. Au MRP, il y avait de tout, y compris des pauvres, des ouvriers, des syndicats etc... Comme chez les chrétiens démocrates en Allemagne.

Ce centrisme là a été dépecé. Sur sa gauche, voir le bouquin de Rocard, ou il se vente d’avoir amené la seconde gauche à Miterrand, en oubliant que celui ci l’a parfaitement cocuifiée de bout en bout.
Mais surtout sur sa droite. Les éléments les plus humanistes sont passé à l’UMP.

Ce n’est pas une provocation. Il y avait chez les gaullistes, la vraie base populaire qui a disparu du Modem. Celui ci réussi le peu enviable résultat d’être le parti le moins ouvrier de France.
Le modem, comme les autres partis hors UMP, est d’abord un parti de classe.

Ceux qui considèrent que le choix des pauvres reste prioritaire, ont choisit l’union.

Parce qu’être centriste, c’est accepter la légitimité de toutes les forces politiques légales. Pas de décerner des brevets de républicanisme. Cela, c’est être à gauche.

Test : vous êtes un militant invité chez n’importe quel militant de n’importe quel autre parti politique en France. Vous acceptez l’invitation,parce que vous êtes centriste et que vous savez faire la distinction entre une personne vivante et les idées pour lesquelles elle vote, même si ces dernières ne vous plaisent pas. Chez lequel de vos hôtes pensez vous avoir une chance de rencontrer un autre militant également de tout autre parti politique sans exclusive ?
Répondre à cette question avec franchise, c’est à la fois être centriste et savoir que le centre est avec Sarkozy.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès