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Commentaire de François Asselineau

sur Grèce : Lancement de la stratégie de la terreur en perspective de la campagne électorale


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François Asselineau François Asselineau 19 mai 2012 12:45

Je maintiens le terme de « terreur ».

Seuls ceux qui ne connaissent pas ce qui s’est passé en Suède en 2003 peuvent trouver excessif ce substantif.

Je renvoie à ma conférence d’avril 2011 (http://www.u-p-r.fr/sortie-de-leuro...), et en particulier à l’assassinat extraordinairement curieux de la porte-parole du Oui par un « déséquilibré serbe » 3 jours avant le référendum.

Les lecteurs découvriront ainsi :

  • comment la campagne électorale fut alors suspendue,
  • comment tous les pouvoirs publics et le médias suédois se mirent à faire l’apologie de la victime 24H/24 pendant les 3 derniers jours avant le scrutin,
  • comment les « experts » défilèrent dans tous les médias pour assurer que ce meurtre allait miraculeusement renverser la tendance et faire triompher le Oui,
  • comment un sondage mirobolant de l’institut américain Gallup, réalisé « quelques heures après la mort d’Anna Lindh » (selon les termes de la dépêche AFP du 13 septembre 2003, 10h21), donna le Oui gagnant, avec 43% des intentions de vote contre 42% de Non. C’était la première fois depuis 9 mois. Ce résultat revenait à affirmer sans rire qu’en l’espace de quelques heures, le Oui avait bondi de 35% à 43% (+ 8 points) au vu des images télévisées du brancard, tandis que le Non s’était effondré de 50% à 42%. 
.
Oui, il s’est bien agi d’une campagne d’intimidation contre le peuple suédois, qui a duré 10 mois, qui est devenue de plus en plus violente avec le temps, et qui s’est achevé par de la terreur.

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