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Commentaire de bakerstreet

sur De l'Acropole au Bundestag : sans Athènes, Berlin ne serait rien


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bakerstreet bakerstreet 24 mai 2012 20:06

Qu’est ce que c’est que ce crédit que les autres pays auraient auprès de la Grèce, sinon du nationalisme.
Faut-il faire un inventaire à la Prévert de ce que chaque pays...(Terme d’ailleurs à géométrie variable quand on sait comment les frontières sont élastiques)...a apporté à la construction de la baraque, et faire l’éloge de qui seraient les plus méritants....
Aux latins, les fondations
Aux français, l’électricité ( les lumières...)
Aux allemands, ingénierie et l’organisation du chantier...
Aux Italiens la renaissance,
Aux espagnols et aux portugais les découvertes
Aux Anglais le dynamisme économique....Ect..

Chaque pays européen a eu son petit napoléon, son heure de gloire et de domination sur les autres. La connaissance de l’histoire nous dit que tous ces phénomènes de domination correspondent à des passages de témoins, et que chaque pays passe par des dynamique à peu près semblables : Construction, age d’or, puis décadence, l’influence de sa langue et de sa culture étant concomitantes...
Ect.....

D’ailleurs je ne vois pas en quoi les héritiers auraient une légitimité économique à faire valoir, en rapport aux services rendus par leurs ainés, si celle pouvait être comptabilisée...

La meilleure leçon à tirer du passé, et de tous les Reich passés et à venir, n’est surement pas de vouloir passer l’ardoise, au nom de comptes pas réglés.
Laissons les morts au cimetière, et concentrons nous sur la responsabilité des vivants dans leur propre tache et leurs responsabilités !

Votre credo victimaire finit par être insupportable ;
Faudrait il plaindre la Grèce d’avoir été aidé par les alliés.
Ce n’était pas que la Grèce qui était par terre, à l’époque, mais toute l’Europe entière.
 Le plan Marshall même s’il avait un projet politique, n’en a pas moins été une vraie réussite, un exemple que l’on pourrait d’ailleurs bien méditer.

Même s’il y a un capital de sympathie pour la Grèce, et surtout pour les gens du peuple qui se retrouvent sans un, il subsiste un malaise : Les Grecs ont tout de même falsifiés leurs comptes, fermés les yeux sur les magouilles évidentes, les détournements de fonds de l’Europe. Actuellement, les députés grecs restent encore les mieux payés en Europe...

 Le retour du nationalisme, le climat xénophobe , le tabassage des immigrés, dont les Grecs ont tout de même eux aussi fait figures, et risquent de nouveau de le faire, sont des messages absolument négatifs : Que l’on ne s’étonne pas de la chute du tourisme, en particulier allemand.
Les grecs malgré tout veulent rester dans l’Europe, sans aucun doute pour l’euro, mais cette ambivalence et cette hauteur de vue assez suffisante envers les autres, risque de poser rapidement problème.


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