• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de ewropano

sur Expliquer les logiques du capitalisme


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

ewropano (---.---.135.147) 21 octobre 2005 00:25

A Argoul :

Je ne sais pas qui vous appelez les radicaux forts en abstraction de quinte essence, mais en ce qui me concerne je suis aussi allergique au tournevis - à cause des tours de vis que nous subissons depuis 15 ans - qu’à la faucille et au marteau.

Je n’aime pas le dogmatisme, qui, face à un échec, au lieu de se remettre en cause, tend vers une application plus rigoureuse du dogme.

Je ne suis de ceux qui voient le monde en noir et blanc, considérant qu’il y a d’un côté le capitalisme, de l’autre le marxisme et rien entre les deux. Je regrette l’époque du capitalisme social, keynésien et raisonnablement protectionniste, où cohabitaient pacifiquement économie libérale et service public, quand la guerre économique n’était pas encore déclarée.

Si le but du jeu est de rétablir l’esclavage au nom de plus d’efficacité, de généraliser les emplois précaires, de vivre dans une compétition permanente, d’exclure ceux qui ne sont pas assez rentables et de faire de la peur le moteur de l’économie, je ne crois pas que nous allons vers un monde meilleur, plus stable.... et je ne suis pas sûr que l’Occident finisse par gagner à ce jeu.

A Didier Vincent :

Il est difficile de discuter de ces sujets avec des mots qui changent de sens à mesure que les systèmes évoluent. Le capitalisme et le libéralisme étaient sûrement de bonnes choses lorsqu’ils furent créés. Mais comme tout système, aussi idéal soit il, les hommes finissent par le pervertir.

On parle parfois de néo ou d’ultralibéralisme pour désigner ce qu’est devenu le système économique après 1989, mais certains récusent ces termes, les trouvant péjoratifs, tout comme les marxistes, pour qui le libéralisme est mauvais quelle que soit sa forme.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès