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Commentaire de easy

sur To Paris with love


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easy easy 12 août 2012 12:30

Restons au fond de ce que Caroline a semblé vouloir aborder

(Ce n’est pas de cette terrasse qu’on peut voir l’alignement des trois temples qu’elle a mentionnés et cet alignement n’a pas d’autre sens que hasardeux)

Vous semblez dire que vous vous retrouvez en difficulté pour dire aux vôtres (religieux ?) que vous virez vers une formule théiste débarrassée de toute grammaire et grammairiens.

Oui c’est difficile, quoique permis, ce dont on peut déjà se féliciter. C’est difficile parce qu’on croit qu’on doit s’expliquer donc, que chacun doit s’expliquer sur ses manières ou conduites. Et qu’on croit alors qu’il faut s’en expliquer dans la langue du juge à qui on s’explique. 
Or il n’existe pas de grammaire de ce qui n’existe pas, de ce qui n’est pas reconnu comme existant.
Alors se retrouver solo, isolé, en chemin vers une vision originale, qui n’existe pas aux yeux des autres, à devoir s’en expliquer dans le volabulaire des institutions alors qu’on n’a même pas développé sa propre grammaire (on ne peut pas s’inventer un imaginaire vraiment original tant on se retrouve, in petto, à devoir recourir aux briques institutionnelles).
On ne pas aller bien loin en termes de pensée originale tant on se retrouve obligé, pour la triturer sa pensée, d’utiliser les mots usités.


Ainsi du mot aimer.
Rien ne prouve qu’il soit le mot juste (d’autant qu’en France, il sert tant au cassoulet, qu’à son enfant, qu’à son amant, qu’à son dieu, qu’à sa patrie)

Comment peut-on définir le sentiment que l’on Ressent alors qu’on n’a pas d’autre mot-définition que ce ’aimer’ qu’on sert à toutes les sauces et qui fait déborder nos poubelles ?
Oui, nos poubelles débordent ce ce que nous avons aimé.

Il n’y a qu’un moyen pour échapper à cette insurmontable difficulté c’est d’entreprendre de croire qu’on n’a pas à s’expliquer. Qu’on n’a jamais à dire la Chose, pas même à la Penser.

Penser c’est déjà altérer, c’est déjà corrompre, c’est déjà soumettre, c’est déformer, c’est mentir. C’est loin, très loin de la pureté.



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