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Commentaire de Hermes

sur Deux manières de croire que l'amour des autres est un désamour de soi


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Hermes Hermes 4 septembre 2012 14:27

Bonjour,

Vous dites  : « le fascisme est l’amour de soi » tourné contre les autres Celui qui n’a pas de problème d’estime de soi n’a rien à aimer ou rejeter chez les autres. La projection de la haine reflète une haine intérieur, on ne voit autour de soi que ce que l’on connait et ce qui nous préoccupe avant tout.

La polarisation fait partie du jeu des projections et des préjugés d’interprétation ; chez l’autre j’aime, je n’aime pas... quoi exactement ? En se posant la question on fait le premier pas vers le « connais toi-toi même ». C’est un rêve permanent et une déconnexion de la réalité. Voyons le en face.

Au delà de l’estime de soi positive (s’aimer) ou négative, au delà des images illusoires de soi-même et de la souffrance à ne jamais les atteindre, il y a simplement « être ».

Essayons d’être présent. Dans le présent, l’autre est différent et semblable à la fois, étranger et frère en même temps. La relation n’est pas pré-supposée et se construit.

L’unité n’est pas donnée ni pour soi-même ni pour l’humanité, on le voit tous les jours, aussi bien pour soi-même si on est honnête que pour l’humanité. Nous passons notre temps à nous justifier de ce manque d’unité, ce qui rend toute tentative de présence extrèmement difficile.

Dans cette optique, Dieu (vu comme l’ultime unité) reste un vaste chantier en construction, tout au plus un espoir, et dans ces conditions que peut-être l’amour de Dieu sinon un rêve de plus dans le rêve ?

Bonne fin de journée smiley


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