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Commentaire de JL

sur Pour une réhabilitation du libéralisme


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Francis, agnotologue JL 7 octobre 2012 10:24

Karach,

a écrit, je cite  : "L’essentiel de ce que je dis peut être résumé par cette formule de Bastiat : « N’attendre de l’État que deux choses : liberté, sécurité, et bien voir qu’on ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisième.  »

C’est un sophisme et je le démontre, accrochez vous : la phrase de Bastiat citée par Karach " on ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisième" suppose un seul et même sujet, ’on’ ; mais de fait, elle en contient nécessairement deux, et aux intérêts opposés. En effet, ceux qui demandent « une troisième », à savoir l’abolition des privilèges, càd, l’égalité républicaine, ne sont évidemment pas les mêmes que les privilégiés qui eux, la refusent, et pour cause, puisqu’ils possèdent déjà largement liberté et sécurité. Et ce n’est pas l’égalité qui s’oppose aux deux premières, mais ceux qui refusent l’égalité à ceux qui la réclament.

Ce mantra que nous serine Karsh, c’est la rhétorique des ennemis de l’égalité Républicaine ; et c’est aussi une raison de plus de savoir que notre ami Karach est cramponné à ses certitudes comme le caneton qui vient de naître est scotché à l’avatar qu’il prend pour sa mère.

Bastiat est un sophiste, et ses émules avec lui. CQFD.

Nous en avons déjà discuté et je réaffirme ici avec Lacordaire que « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime, c’est la loi qui affranchit. »

Ce n’est pas l’égalité l’ennemie de la sécurité, bien au contraire, mais c’est notre besoin de sécurité qui est notre notre ennemi intérieur de notre liberté. Celui qui ne comprend pas ça ne comprend rien à rien de ces choses.

Et j’ajoute pour faire bonne mesure avec Eloi Laurent :« L’égalité d’aujourd’hui c’est la liberté des générations futures ». Mais le libéralisme se moque comme d’une guigne des générations futures, c’est clair.

Le néolibéralisme serait sans avenir s’il n’avait pas pour lui autant d’idiots utiles.


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