Bonjour,
La cueillette des champignons est « libre ».
Si vous ne voulez pas que les chercheurs entrent dans vos terres, il vous faut les clôturer. Et là, vous pouvez chasser les importuns.
Certains départements demandent des « permis » de cueillir, d’autres, comme la Lozère, imposent une limite de cueillette et les services des Forêts sont bien présents pour faire respecter la Loi.
Quant au « gaspillage », je ne vois pas où il réside... S’il y a une grosse sortie de cèpes en Cévennes, combien de tonnes se perdent dans tous les recoins non explorés ? Ne vaut-il pas mieux que les humains en profitent plutôt que les limaces ?
Il faut préciser aussi que les produits de cueillette ne sont pas soumis à impôts ou à TVA, et échappent à tout contrôle des services fiscaux (les truffes en Périgord ou ailleurs font circuler beaucoup d’argent sous le manteau). Voulez-vous que cela change ? Non, n’est-ce pas ?
Qu’il nous reste un peu de liberté ! Cueiller des pissenlits, des herbes sauvages, des chataîgnes sur les chemins, des mûres et des fraises des bois, des poireaux de vigne, de la mâche, sans passer par l’état ! Quel scandale ! Se nourrir de cueillette, quelle déplorable habitude venant de nos ancêtres très lointains !
Rroms, familles pauvres et modestes, profitent souvent de l’argent généré par ces cueillettes pour acheter chaussures ou vêtements d’hiver à leurs enfants. Moi-même (il y a bien longtemps) lorsque j’étais étudiante, les sorties de cèpes m’ont permis des rentrées d’argent indispensables à ma vie. Et croyez-moi, ce n’est pas si facile parfois de parcourir les montagnes...
Cordialement.