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Commentaire de easy

sur Le grand enfumage


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easy easy 27 octobre 2012 19:04

D’abord, il faudrait avoir un regard plus positif sur le suicide (peu importe la cause)
Ce qui peut éventuellement être compris des tiers mais pas de nos parents, pas de nos proches.

Une fois le suicide devenu plus logique comme moyen de sortir de la galère de la vie, le fait de s’intoxiquer volontairement apparaîtra également plus logique (On sera alors très loin de la chanson selon laquelle la vie est belle bla bli bla blo)

Alcool, tabac, qat, haschich, cocaïne, héroïne, cigüe, tout serait alors permis (à condition de ne pas mettre la vie d’autrui en danger)

Mais l’individualisme que cette permissivité suppose, conduit forcément à moins d’objectifs étatiques ’’Que la France dure ou qu’il n’y en ait plus dans 20 ans on s’en fout".
Ce dénationalisme conduirait alors à s’en foutre qu’il y ait ou pas des jeunes enfants, qu’ils aillent ou pas à l’école selon la doctrine française.
Car on ne pourrait en même temps trouver logique que des parents se suicidassent de diverses manières et qu’ils eussent l’obligation de faire des petits, de les nourrir, de les loger, de les soigner jusqu’à ce qu’ils soient en âge de travailler.

Ça fait trop de chamboulements. Ça n’est pas acceptable.

L’alcool était ici avant l’Etat, alors on n’a pas conçu de l’interdire.
Il serait arrivé après 1870 dans la valise de quelque orientaliste, il aurait été interdit.
Le tabac, si l’on avait su sa toxicité, on l’aurait interdit facilement puisqu’il est arrivé ici après l’Etat. On n’a découvert son insalubrité qu’après cinq siècles d’usage, on ne pouvait plus l’interdire.

Dans toutes les régions du Monde, tous les dérivatifs morbides (amputations comprises) qui ont précédé l’Etatisation sont restés légaux, pas un seul n’a pu être interdit. En revanche les insalubrités qui sont arrivées après l’étatisation se sont retrouvées proscrites, à de rares exceptions près.


Reste l’aspect thérapeutique de ces poisons.

En 1550, le tabac était apparu, aux Européens plus qu’aux Amérindiens, thérapeutique, uniquement thérapeutique.
Or qu’en reste-t-il aujourd’hui de ses bienfaits, Même comme anti migraineux, il a été largement supplanté par l’aspirine.

On compte donc que les aspects thérapeutiques du cannabis seront eux aussi largement dépassés par d’autres produits (Idem pour le vin).





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