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Commentaire de antoine (Montpellier)

sur Mali. Quand Villepin double Mélenchon ... sur sa gauche


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antoine (Montpellier) antoine (Montpellier) 14 janvier 2013 12:37

La question que je pose n’est pas de forme, elle touche au fond : la gauche gagne-t-elle à se positionner sur un terrain, la France et ce qu’elle entraîne de tentation belliciste, qui est, à mes yeux contradictoire avec l’affirmation entière de la logique de la lutte des classes. Le républicanisme, même social, d’un Mélenchon expose à des déconvenues qu’on peut d’ailleurs vérifier sur une question comme le désarmement nucléaire où ce dirigeant n’hésite pas à écrire cette énormité : «  je ne peux m’engager à ne jamais utiliser d’arme nucléaire contre quelque peuple que ce soit » (Jean-Luc Mélenchon, l’habit présidentiel, l’arme nucléaire et la gauche française). Cette position a justement aussi à voir avec une certaine idée de la France qui « travaille » sur le positionnement « malien » !

Ceci étant dit je suis bien entendu en total désaccord avec l’idée que ce ne serait pas le moment de poser ces questions : c’est toujours le moment de vérifier où sont les divergences et, quand certains s’y prêtent, vérifier si on peut les dépasser. Le « c’est pas le moment » a toujours permis aux politiciens de tirer leur épingle du jeu au détriment des peuples. Et ça vaut pour la gauche. La critique n’est pas contradictoire avec la construction de l’unité sauf chez ceux qui voudraient imposer l’unitarisme, cette forme bâtarde de l’unité où des jeux de pouvoirs sont à l’oeuvre et où donc on n’avance que vers l’échec...


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