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Commentaire de dégeuloir

sur Royal, à gauche toute !


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dégeuloir (---.---.130.98) 11 février 2007 17:45

Le libéralisme

Plus qu’une théorie politique le libéralisme est également une conception économique de la gestion de la production et de l’organisation des rapports sociaux qui en découlent. Issu de la montée en puissance de la bourgeoisie à la fin du dix-huitième et au début du dix-neuvième siècle, la théorie libérale s’oppose clairement aux conceptions féodales et proclame que tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. Elle fait de l’idée de liberté politique(entendue comme liberté d’expression) ainsi que de l’idée de liberté économique (entendue comme liberté de jouissance de sa propriété) le cœur de sa réflexion politique. Les théoriciens du libéralisme développent également une conception de la société où l’homme est représenté comme une simple individu séparé des autres individus. Ses intérêts sont conçus comme antagonistes avec ceux des autres hommes. La compétition est ainsi comprise comme le mode général de gestion des rapports humains : la concurrence universelle comme le seul mode possible d’existence. Attachée à l’idée de liberté mais pas à celle « d’égalité fondée sur le partage des ressources existantes », le libéralisme est très favorable aux personnes qui ont un capital à faire fructifier mais très défavorable à ceux qui n’ont rien et qui sont obligés de vendre leur force de travail dans des conditions misérables. La justification qu’elle apporte aux contradictions produites par le « marché libre » tend de ce point de vue à en faire le pur et simple reflet idéologique du capitalisme. On peut dire en ce sens du libéralisme politique qu’il est le reflet du libéralisme économique qui n’est rien d’autre que l’organisation capitaliste de la production. Il est à noter également que de nos jours et depuis la révolution française, le libéralisme va de pair avec les conceptions républicaines. Très critiqué par Marx ainsi que par les révolutionnaires du dix-neuvième et du vingtième siècles, le libéralisme est aujourd’hui présenté comme le meilleur système économique et politique existant mais pour combien de temps ?

La sociale démocratie ou libéralisme social ROYALE/BAYROU

Les représentants de la sociale démocratie se présentent comme les défenseurs d’un système politique et économique qui serait la synthèse des revendications sociales des communistes et de celles des libéraux en matière économique. Ils affirment qu’il est possible de concilier les intérêts du marché et de ceux qui possèdent la réalité des moyens de production avec ceux des salariés et des citoyens les plus pauvres. C’est autour de l’idée d’une redistribution partielle des richesses qu’ils fondent leur croyance en un système social relativement équilibré : les riches étant censés partager une part de leur richesse avec les pauvres pour que ceux-ci ne se montrent pas trop violents, ni ne se révoltent. Issue de la dissidence avec les penseurs marxistes et communistes traditionnels, les théoriciens de la sociale démocratie pronent la conciliation et non pas le combat, l’entente plutôt que la lutte. Les grands penseurs de la sociale démocratie (aujourd’hui oubliés) sont des personnes comme Karl Kautsky. Sur le plan économique, John Mayard Keynes est leur grand représentant. Aujourd’hui la plupart des gouvernements européens sont sociaux démocrates sans que pour autant les problèmes liés à la pauvreté, à l’exclusion et à la misère aient été en aucune manière réglés.

L’ultra-libéralisme SARKOSY

L’ultra libéralisme représente la version sauvage de la philosophie et du système libéral. Elle ne se contente pas d’affirmer que la concurrence imposée par le marché est saine et qu’elle est favorable à l’épanouissement humain mais elle affirme également que toute politique sociale où toute intervention de l’Etat dans le domaine économique est extrèmement nuisible. Très inégalitaire et source de multiples problèmes sociaux, la théorie ultra-libérale est sans pitié pour les pauvres et les plus démunis. Sa haine de l’Etat comme acteur de la vie sociale n’est rien d’autre que le reflet de son désir de voir augmenter considérablement les revenus des personnes les plus riches (qui ne sont plus taxés dans un univers où l’Etat est réduit à sa portion congrue). Les économistes de l’école de Chicago sont les grands représentants de l’ultra-libéralisme au niveau de l’organisation de la production. Au niveau politique Ronald Reagan aux Etats-Unis et Margaret Tatcher en Angleterre, ont été les grands représentants de l’ultra-libéralisme. Aujourd’hui George W Bush, se fait le porte parole de cette conception de l’organisation économique et politique de la société. Toute l’entreprise de construction de la mondialisation au niveau planétaire repose également sur cette conception du monde avec ce que cela comporte comme renforcement des inégalités et comme capacité d’exclusion, de gâchis sur le plan de l’existence de millions d’êtres humains. UNE TARE COMME L’A ÉTE LE STALINISME ET LE MARXISME ET LES FASCHISMES DE TOUT POIL.....DONT FAIT PARTI BUSCH ET SES COMPÈRES.... smiley


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