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Commentaire de loph

sur Le triomphe de la gouvernance ou comment se passer des élections


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loph loph 6 février 2013 23:59

Bien. À la lecture de cet article très fouillé me semble-t-il, j’en conclu qu’il reste le choix entre les diktats naturels, et l’émergence d’une classe opérante qu’on peut assimiler à un gouvernement totalitaire.

Ça ne m’étonne guère, puisque nous poursuivons en tant que collectivité des idéaux qui n’ont pas grand chose à voir avec le réalisme. À mes yeux, investir dans le développement d’un type d’organisation supplantant au fur et à mesure les équilibres initiaux nécessaires à l’existence de la vie, ne pouvait conduire qu’à des excès, manifestes depuis belle lurette (amoco cadiz, tchernobyl, déforestation de masse...).

Ce qu’annonce cet article, c’est que maintenant, il existe des gestionnaires dépassant les cadres nationaux, qui n’ayant plus de compte à rendre puisque les systèmes sont bien installés (tels des parasites sur un corps vivant) s’arrogent les rênes.

En poussant un peu plus loin le raisonnement, vu l’automatisation industrielle, la mise en coupe de l’agroalimentaire par quelques acteurs comme unilever, ou les acteurs tel monsanto pour ne citer que celui là, l’activité peut très bien se passer de la majorité des actifs.

Il ne resterait plus qu’à attendre que cette humanité débarrasse le plancher naturellement, pour mettre en coupe le reste selon un schéma directeur qui instrumentaliserait la surface du globe au profit de cette élite rentrant alors en possession Du pouvoir.

Ce qui ne serait que la suite logique de l’accumulation à laquelle nous participons activement en œuvrant dans une certaine mesure pour notre bien être, mais surtout pour la pérennité de cette civilisation phagocytant le milieu terrestre et accessoirement ses équilibres vitaux.

Prochain épisode : l’extinction de masse de la biosphère ? Car l’humain ne peut commander aux éléments et à leur imbrication les uns avec les autres...

Ah que mon terme me paraît doux et accueillant, parfois. Quant au cycle naturel, il y a belle lurette que nous nous essuyons les pieds dessus, emportés que nous sommes par la course éternelle (ou peu s’en faut à notre échelle) du globe dans sa rotation sur lui même.

Merci en tout cas à Les Bulles d’avoir fait ce point, maintenant je vais aller me mettre la chanson Champagne d’Higelin, et apprécier quelques bulles tant que c’est encore possible !

Cordialement,

loph


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